Background: On November 29, 1996, Ontario introduced an Administrative Driver's Licence Suspension (ADLS) law, which required that anyone charged with driving with a blood alcohol concentration (BAC) over the legal limit of 80 mg% or failing to provide a breath sample would have their licence suspended for a period of 90 days at the time the charge was laid. This study evaluates the early effects of Ontario's ADLS law on alcohol-involved driver fatalities.
Methods: Interrupted time series analysis with ARIMA modelling was applied to the monthly proportion of drivers killed in Ontario with a BAC over 80 mg% for the period Jan. 1, 1988 to Dec. 31, 1997.
Results: A significant intervention effect was found, with ADLS being associated with an estimated reduction of 17.3% in the proportion of fatally injured drivers who were over the legal limit.
Conclusion: These data provide an early indication that the law resulted in some success in reducing alcohol-related driver fatalities.
Contexte: Le 29 novembre 1996, l’Ontario déposait une réglementation sur la suspension administrative des permis de conduire aux termes de laquelle toute personne conduisant un véhicule automobile alors que son alcoolémie dépasse la limite légale de 80 mg/100 ml ou refusant de fournir un échantillon d’haleine perdait son permis de conduire pour une durée de 90 jours, dès son inculpation. Cette étude évalue les premières répercussions de la réglementation ontarienne sur la proportion d’accidents mortels liés à l’alcool.
Méthode: Une analyse interrompue des séries chronologiques à l’aide du modèle ARMMI a été appliquée à la proportion mensuelle de conducteurs ayant été tués en Ontario entre le 1er janvier 1988 et le 31 décembre 1997 et dont l’alcoolémie dépassait 80 mg/100 ml.
Résultats: Les chercheurs ont constaté que la réglementation avait un |effet significatif, car elle était associée à une réduction approximative de 17,3% des décès parmi les conducteurs ayant une alcoolémie supérieure à la limite légale.
Conclusion: Ces données préliminaires indiquent donc que la suspension administrative des permis de conduire peut réduire, dans une certaine mesure, le nombre d’accidents mortels reliés à l’alcool.