Background: The frequency of penetrating trauma is low in Canada. Current recommendations for the care of patients with penetrating injuries originate from inner city trauma centres with a high volume of such injuries and may not apply to Canada. The purpose of this study was to review the incidence and treatment of penetrating thoracoabdominal injuries in the 4 tertiary trauma centres in Quebec.
Methods: We identified all patients with penetrating thoracic or abdominal injuries who were taken to any of the 4 tertiary trauma centres in the province of Quebec between Apr. 1, 1998, and Mar. 31, 2001. Patients who were dead on arrival were excluded. Only patients with an Abbreviated Injury Scale of 2 or greater for the thoracic or abdominal regions were included.
Results: In total, 245 patients meeting our inclusion criteria were identified. Of these 223 (91%) were male. The mean (and standard deviation) age was 33.8 (13.2) years; range 15-90 years. The median Injury Severity Score was 10 (range 4-75). Overall in-hospital mortality was 6.9%. There were 203 patients (82.8%) with thoracic injuries and 192 patients (78.4%) with abdominal injuries. Fifty (20.4%) of these patients had injuries to both regions. A thoracotomy was carried out in 48 (31.4%) of 153 patients who had injuries to the thorax, and the abdomen was explored in 133 (93.7%) of the 142 patients with abdominal injuries. The incidence of these injuries in the study period varied from 3 to 49 cases per centre.
Conclusions: The annual incidence of penetrating thoracoabdominal injuries is extremely low in all 4 of Quebec's tertiary trauma centres, and the number of thoracoabdominal procedures is even lower. Such a low exposure may jeopardize education and clinical competence. We need to rethink our educational strategies both for residents and for continuing medical education. New approaches to training and maintenance of competence must be developed.
Contexte: La fréquence des traumatismes perforants est faible au Canada. Les recommandations en vigueur sur le traitement des patients victimes de traumatismes perforants proviennent de centres de traumatologie de centres-villes qui traitent un volume élevé de ces traumatismes et il se peut qu'elles ne s'appliquent pas à l'ensemble du pays. Cette étude visait à analyser l'incidence et le traitement des traumatismes thoracoabdominaux perforants dans quatre centres tertiaires de traumatologie du Québec.
Méthodes: Nous avons identifié tous les patients victimes de traumatismes thoraciques ou abdominaux perforants qui ont été transportés à l'un des quatre centres tertiaires de traumatologie du Québec entre le 1er avril 1998 et le 31 mars 2001. On a exclu les patients déclarés morts à l'arrivée. On a inclus seulement ceux qui ont obtenu un résultat de 2 ou plus sur la liste type des blessures dans les régions thoracique ou abdominale.
Résultats: Au total, on a identifié 245 patients répondant à nos critères d'inclusion, dont 223 (91 %) étaient des hommes. Les patients avaient en moyenne (et écart type) 33,8 (13,2) ans et leur âge variait de 15 à 90 ans. Le résultat médian selon la liste type des blessures s'est établi à 10 (plage de 4 à 75). Le taux global de mortalité à l'hôpital a atteint 6,9 %. On a compté 203 patients (82,8 %) victimes de traumatismes au thorax et 192 (78,4 %) victimes de traumatismes à l'abdomen. Cinquante (20,4 %) de ces patients étaient atteints dans les deux régions. On a procédé à une thoracotomie chez 48 patients sur 153 (31,4 %) et on a exploré l'abdomen de 133 patients sur 142 (93,7 %) atteints à l'abdomen. L'incidence de ces traumatismes au cours de la période d'étude a varié de 3 à 49 cas par centre.
Conclusions: L'incidence annuelle des traumatismes thoracoabdominaux perforants est extrêmement faible dans les quatre centres tertiaires de traumatologie du Québec et le nombre d'interventions thoracoabdominales est encore plus bas. Une exposition aussi faible peut menacer la formation et la compétence cliniques. Il faut repenser nos stratégies de formation dans le cas à la fois des résidents et de l'éducation médicale continue. Il faut élaborer de nouvelles stratégies de formation et de maintien des compétences.