Background: Seat-belt compliance in trauma patients involved in motor vehicle collisions (MVCs) appears low when compared with compliance of the general public. In this study we wished to define the relative frequency of seat-belt use in injured Canadian drivers and passengers and to determine if there are risk factors particular to seat-belt noncompliance in this cohort.
Methods: We identified trauma patients who were involved in MVCs over a 24-month period and contacted them 2-4 years after the injury by telephone to administer a standardized survey. Potential determinants of seat-belt noncompliance were compared with the occurrence of an MVC by multiple logistic regression.
Results: Seat-belt noncompliance in 386 MVC patients was associated with drinking and driving, youth, speeding, male sex, being a passenger, smoking, secondary roads, rural residence, low level of education, overnight driving, having no dependents, licence demerit points, previous collisions, unemployment and short journeys. There was an increase in seat-belt awareness and a decrease in self-rated driving ability after the MVC.
Conclusions: Factors that indicate poor driving habits (alcohol, speeding, previous MVCs and driving offences) also predict seat-belt noncompliance. Injury prevention programs should selectively target these high-risk drivers to improve seat-belt compliance and limit associated injury and consumption of health care resources.
Contexte: Le port de la ceinture de sécurité chez les patients traumatisés suite à une collision de véhicules à moteur (CVM) semble faible comparativement à celui de la population en général. Dans cette étude, nous voulions définir la fréquence du port de la ceinture de sécurité chez les conducteurs et les passagers canadiens blessés et déterminer s'il y des facteurs de risque particuliers à l'inobservation du port de la ceinture de sécurité dans cette cohorte.
Méthodes: Nous avons identifié des patients traumatisés victimes d'une CVM au cours d'une période de 24 mois et nous avons communiqué avec eux par téléphone de deux à quatre ans après le traumatisme pour leur administrer un questionnaire normalisé. Nous avons comparé au moyen d'une régression logistique multiple les déterminants possibles de l'inobservation du port de la ceinture de sécurité à l'occurrence d'une CVM.
Résultats: On a établi un lien entre l'inobservation du port de la ceinture de sécurité chez 386 patients victimes d'une CVM et la conduite en état d'ébriété, la jeunesse, la vitesse, le fait d'être de sexe masculin, le fait d'être passager, le tabagisme, les routes secondaires, une résidence rurale, un faible niveau d'instruction, la conduite pendant la nuit, le fait de ne pas avoir de personne à charge, la présence de points d'inaptitude sur le permis, des collisions antérieures, le chômage et les déplacements sur de courtes distances. La sensibilisation au port de la ceinture de sécurité a augmenté et l'habileté au volant autoévaluée a diminué après la CVM.
Conclusions: Les facteurs qui révèlent de mauvaises habitudes au volant (alcool, vitesse, CVM antérieures et infractions au code de la route) sont aussi des prédicteurs de l'inobservation du port de la ceinture de sécurité. Les programmes de prévention des blessures devraient cibler sélectivement les conducteurs à risque pour améliorer le port de la ceinture de sécurité et limiter les traumatismes et la consommation de ressources des soins de santé découlant de l'inobservation.