Background: Every centre has contraindications to liver transplantation and declares patients unsuitable for medical or nonmedical reasons. To date, there has been no published review of any centre's experience.
Methods: A retrospective chart review was completed from 1997 to 2001, inclusive of all patients referred for liver transplant to the British Columbia Transplant Society who were declared unsuitable for transplantation, as well as the reasons for unsuitability.
Results: One hundred fifty patients were considered to be unsuitable for transplantation. During this period, 167 transplants were performed and 737 patients were referred for candidacy. Data were missing on three patients; analysis was performed on the remaining 147. Patients' ages ranged from 15 to 72 years, and 33.3% were female. The most common primary liver disease was hepatitis C (n=53, 35%), followed by alcoholic liver disease (n=35, 24%) and autoimmune liver diseases (n=23, 16%). Medical contraindications constituted 74 patients (49.0%) and the most common reasons for unsuitability were no need of a liver transplant (29 patients [39%]), exclusion due to hepatoma or extrahepatic malignancy (20 patients [27%]) and multisystem failure (12 patients [16%]). Nonmedical contraindications constituted 73 patients. Failure to meet minimal alcohol criteria comprised the largest group (n=39, 53.4%) followed by inadequate social support (n=12, 16.4%), failure to follow up medical assessment (n=10, 13.7%) and drug abuse (n=6, 8.2%).
Conclusions: Although many patients were declined for transplantation, the proportion is relatively small compared with the number of referred patients. Nonmedical reasons, including failure to meet alcohol criteria and lack of social support, remain a significant reason for unsuitability in British Columbia. Community intervention before transplant referral is recommended.
CONTEXTE: Il y a des contre-indications à la greffe du foie dans tous les centres de transplantation, et un certain nombre de patients sont déclarés inadmissibles pour des motifs médicaux et non médicaux. Jusqu’à maintenant, aucun centre n’a fait l’objet d’un examen publié en la matière.
MÉTHODE: Nous avons procédé, de 1997 à 2001, à un examen rétrospectif des dossiers, y compris de celui de tous les patients qui ont été dirigés vers la British Columbia Transplant Society en vue d’une greffe du foie mais qui ont été refusés, ainsi qu’à un examen des motifs invoqués.
RÉSULTATS: Cent cinquante patients ont été jugés inadmissibles. Durant la période examinée, il y a eu 167 transplantations et 737 demandes d’examen de candidature. Il manquait des données sur trois patients; l’analyse a donc porté sur les 147 autres malades. L’âge des patients variait de 15 à 72 ans, et 33,3 % des candidats étaient des femmes. L’affection initiale la plus fréquente était l’hépatite C (n=53; 35 %), suivie de la maladie hépatique alcoolique (n=35; 24 %) et des maladies autoimmunes du foie (n=23; 16 %). Des contre-indications médicales ont été invoquées dans 74 cas (49,0 %), et les motifs les plus fréquents étaient la non-nécessité d’une greffe du foie (29 cas; 39 %), la présence d’un hépatome ou d’une tumeur maligne extrahépatique (20 cas; 27 %) et l’insuffisance pluri-systémique (12 cas; 16 %). Des contre-indications non médicales ont été invoquées dans 73 cas. Le non-respect des critères minimaux, relatifs à l’alcool a justifié le plus grand nombre de refus (n=39; 53,4 %), suivi de l’insuffisance de soutien social (n=12; 16,4 %), de l’impossibilité de suivi médical (n=10; 13,7 %) et de la consommation de drogues (n=6; 8,2 %).
CONCLUSIONS: Même si beaucoup de patients ont été déclarés inadmissibles, la proportion est relativement faible par rapport au nombre de patients dirigés. Des motifs non médicaux, notamment le non-respect des critères minimaux, relatifs à l’alcool et l’insuffisance de soutien social, justifient un nombre assez important de refus en Colombie-Britannique. Il faudrait donc prévoir des interventions communautaires avant d’adresser les demandes de transplantation.