Influence of hospital characteristics on operative death and survival of patients after major cancer surgery in Ontario

Can J Surg. 2006 Aug;49(4):251-8.

Abstract

Background: There is a lack of information from Canadian hospitals on the role of hospital characteristics such as procedure volume and teaching status on the survival of patients who undergo major cancer resection. Therefore, we chose to study these relationships using data from patients treated in Ontario hospitals.

Methods: We used the Ontario Cancer Registry from calendar years 1990-2000 to obtain data on patients who underwent surgery for breast, colon, lung or esophageal cancer or who underwent major liver surgery related to a cancer diagnosis between 1990 and 1995 in order to assess the influence of volume of procedures and teaching status of hospitals on in-hospital death rate and long-term survival. For each disease site and before observing patient outcomes data, volume cut-off points were selected to create volume groups with similar numbers of patients. Teaching hospitals were those directly affiliated with a medical school. Logistic regression and proportional hazards models were used to consider the clustering of data at the hospital level and to assess operative death and long-term survival. We also used 4 measures to gauge the degree of procedure regionalization across the province including (1) the number of hospitals performing a procedure; (2) the percentage of patients treated in teaching hospitals; (3) the percentage of rural patients treated in higher volume procedure hospitals; and (4) median distances travelled by patients to receive care.

Results: The number of patients in our cohorts who underwent resection of the breast, colon, lung, esophagus or liver was 14 346, 8398, 2698, 629 and 362, respectively. Surgery in a high-volume versus a low-volume hospital did not have a statistically significant influence on the odds of operative death for patients who underwent colon, liver, lung or esophageal cancer resection. The risk of long-term death was increased in low-volume versus high-volume hospitals for patients who underwent resection of the breast (hazard ratio [HR] 1.2, 95% confidence interval [95% CI] 1.0-1.4, p < 0.05), lung (HR 1.3, 95% CI 1.1-1.6, p < 0.01) and liver (HR 1.7, 95% CI 1.0-2.7, p = 0.04). There were no significant differences in the odds of operative (in-hospital) death or risk of long-term death among patients treated in teaching compared with nonteaching hospitals. There was more regionalization of liver, lung and esophageal operations versus breast and colon operations.

Conclusions: Increased hospital procedure volume correlated with improved longterm survival for patients in Ontario who underwent some, but not all, cancer resections, whereas hospital teaching status had no significant impact on patient outcomes. Across the province, further regionalization of care may help improve the quality of some cancer procedures.

Contexte: On manque de données provenant des hôpitaux canadiens au sujet du rôle que jouent des caractéristiques hospitalières comme le volume des interventions et le statut d'établissement d'enseignement sur la survie des patients subissant une résection d'un cancer majeur. Nous avons donc décidé d'étudier ces liens à partir des données provenant de patients traités dans des hôpitaux de l'Ontario.

Méthodes: Nous avons utilisé le Registre du cancer de l'Ontario des années civiles 1990 à 2000 afin de réunir des données sur les patients qui ont subi une intervention chirurgicale pour un cancer du sein, du côlon, du poumon ou de l'œsophage, ou qui ont subi une chirurgie majeure du foie reliée à un diagnostic de cancer entre 1990 et 1995, afin d'évaluer l'influence du volume des interventions et du statut d'établissement d'enseignement des hôpitaux sur le taux de mortalité hospitalière et de survie à long terme. Pour chaque site morbide et avant d'observer les données sur les résultats chez les patients, on a choisi des points limites de volume afin de créer des groupes comptant des nombres semblables de patients. Les hôpitaux d'enseignement étaient ceux qui étaient affiliés directement à une faculté de médecine. On a utilisé des modèles de régression logistique et de danger proportionnel pour étudier le regroupement des données au niveau de l'hôpital et pour évaluer la mortalité opératoire et la survie à long terme. Nous avons aussi utilisé quatre paramètres pour mesurer le degré de régionalisation des interventions dans la province, soit les suivants : (1) le nombre d'hôpitaux qui pratiquent une intervention; (2) le pourcentage des patients traités dans des hôpitaux d'enseignement; (3) le pourcentage des patients ruraux traités dans des hôpitaux où le volume des interventions est plus élevé; (4) les distances médianes parcourues par les patients pour se faire traiter.

Résultats: Le nombre de patients dans nos cohortes qui ont subi une résection du sein, du côlon, du poumon, de l'œsophage et du foie s'est établi à 14 346, 8398, 2698, 629 et 362 respectivement. Le fait que les interventions chirurgicales aient été pratiquées dans des hôpitaux à volume élevé plutôt que dans des hôpitaux à faible volume n'a pas eu d'influence statistiquement significative sur risque de décès pendant l'intervention pour les patients qui ont subi une résection d'un cancer du côlon, du foie, du poumon ou de l'œsophage. Le risque de décès à long terme a augmenté dans les hôpitaux à faible volume par rapport aux hôpitaux à volume élevé dans le cas des patients qui ont subi une résection d'un cancer du sein (taux de risque [TR] 1,2; intervalle de confiance à 95 % [IC à 95 %], 1,0–1,4, p < 0,05), du poumon (TR 1,3; IC à 95 %, 1,1–1,6, p < 0,01) et du foie (TR 1,7; IC à 95 %, 1,0–2,7, p = 0,04). Il n'y avait pas de différences significatives au niveau du risque de décès pendant l'intervention (à l'hôpital) ou du risque de décès à long terme chez les patients traités dans les hôpitaux d'enseignement comparativement aux autres. La régionalisation des opérations au foie, au poumon et à l'œsophage était plus importante que celle des opérations au sein et au côlon.

Conclusions: On a établi un lien entre le volume accru d'interventions dans les hôpitaux et l'amélioration de la survie à long terme chez les patients de l'Ontario qui ont subi une résection pour une partie mais non la totalité des cancers, tandis que le statut d'hôpital d'enseignement n'avait pas d'effet important sur l'évolution de l'état de santé des patients. Dans la province, une régionalisation plus poussée des soins pourrait contribuer à améliorer la qualité de certaines interventions contre le cancer.

MeSH terms

  • Aged
  • Breast Neoplasms / mortality*
  • Breast Neoplasms / surgery
  • Colonic Neoplasms / mortality*
  • Colonic Neoplasms / surgery
  • Esophageal Neoplasms / mortality*
  • Esophageal Neoplasms / surgery
  • Female
  • Hospital Mortality*
  • Hospitals / statistics & numerical data*
  • Hospitals, Teaching / statistics & numerical data
  • Humans
  • Liver Neoplasms / mortality*
  • Liver Neoplasms / surgery
  • Logistic Models
  • Lung Neoplasms / mortality*
  • Lung Neoplasms / surgery
  • Male
  • Middle Aged
  • Models, Biological
  • Ontario / epidemiology
  • Outcome Assessment, Health Care*
  • Proportional Hazards Models
  • Registries
  • Surgical Procedures, Operative / mortality*
  • Survival Analysis