Background: Receptor-binding cancer antigen expressed on SiSo cells (RCAS1) is a novel tumour marker that has been described in various kinds of cancer. The majority of observations include immunohistochemical studies; however, there are not enough data about the utility of this antigen as a serum tumour marker and its tumour specificity.
Aim: To measure the serum levels of RCAS1 in patients with gastrointestinal (GI) tract cancers and compare them with other GI tract tumour markers.
Patients and methods: Sera collected from patients with GI cancers (14 esophagus, 32 gastric and 36 colon) and from healthy volunteers (30 individuals) were analyzed for RCAS1 and compared with carcinoembryonic antigen (CEA) and cancer antigen 19-9. The relationship between serum RCAS1, tumour stage and tumour grade was also evaluated.
Results: Mean serum RCAS1 level was higher in patients with GI tract cancers compared with the control group (P=0.001). Among GI tract cancers, RCAS1 had lowest and highest sensitivity for esophagus and colon cancer diagnosis, respectively. Serum RCAS1 had a higher sensitivity for malignancy, except in the colon, and lower specificity in all groups compared with CEA. In comparison with cancer antigen 19-9, serum RCAS1 was more sensitive but less specific for all GI cancer groups. Mean serum RCAS1 levels were not statistically significant among histopathological tumour types (P>0.05). Although serum RCAS1 levels were significantly higher in cases with lymph node involvement compared with lymph node-negative cases (P=0.009), there was no difference between cases with and without serosal involvement, vascular invasion and distant metastasis; no correlation was found between tumour size and RCAS1 levels.
Conclusions: RCAS1 may be used and combined with CEA as a tumour marker in GI tract cancers.
HISTORIQUE :: L’antigène cancéreux lié aux récepteurs exprimé sur les cellules SiSo (ACRS1) est un nouveau marqueur tumoral qui a été décrit dans divers types de cancers. La majorité des observations portent sur des études immunohistochimiques. Cependant, on ne possède pas assez de données sur l’utilité de cet antigène comme marqueur tumorale sérique et sur la spécificité de la tumeur.
OBJECTIF :: Mesurer les taux sériques d’ACRSI chez des patients atteints d’un cancer gastro-intestinal (GI) et les comparer à d’autres marqueurs tumoraux GI.
PATIENTS ET MÉTHODOLOGIE :: Du sérum prélevé sur des patients atteints d’un cancer GI (14 cancers de l’œsophage, 32 cancers gastriques et 36 cancers du côlon) et sur des volontaires en santé (30 personnes) a été analysé pour relever l’ACRS1, puis comparé à l’antigène carcinoembryonnaire (ACE) et à l’antigène cancéreux 19-9. Le lien entre l’ACRS1 sérique ainsi que la phase et le grade de la tumeur a également été évalué.
RÉSULTATS :: Les taux sériques moyens d’ACRS1 étaient plus élevés chez les patients atteints d’un cancer GI qu’au sein du groupe témoin (P=0,001). Parmi les cancers GI, l’ACRS1 s’associait à la sensibilité la plus basse en cas de cancer de l’œsophage, et la plus élevée en cas de cancer du côlon. L’ACRS1 sérique était plus sensible à une malignité, sauf dans le côlon, et moins spécifique que l’ACE dans tous les groupes. Comparativement à l’antigène cancéreux 19-9, l’ACRS1 sérique était plus sensible mais moins spécifique dans tous les groupes de cancer GI. Les taux sériques moyens d’ACRS1 n’étaient pas statistiquement significatifs parmi les types de tumeur histopathologique (P>0,05). Bien que les taux sériques d’ACRS1 aient été considérablement plus élevés en cas d’atteinte que de non-atteinte du nœud lymphatique (P=0,009), on ne constatait aucune différence entre les cas avec et sans atteinte séreuse, invasion vasculaire et métastase distante et aucune corrélation entre la dimension de la tumeur et les taux d’ACRS1.
CONCLUSIONS :: L’ACRS1 peut être utilisé et combiné à l’ACE à titre de marqueur tumoral en cas de cancer GI.