Background: Limited information is available regarding restenosis after implantation of a sirolimus-eluting stent (SES).
Objective: To report on angiographic characteristics, clinical presentation and treatment of this particularly complex type of coronary lesion.
Methods and results: A total of 1424 SES were implanted in 1159 patients (average 1.2 per patient) for chronic or acute coronary syndromes in the University Hospital of Siena (Siena, Italy), which is a tertiary centre. Symptomatic in-SES restenosis was observed in 26 patients (2.2%) at 10+/-5 months (median eight months, range four to 23 months) following the initial intervention. In-SES restenosis was associated with stable angina in 16 patients, acute myocardial infarction in three patients and unstable angina in seven patients. Two patients had restenosis in two separate SES. Conditions often associated with in-SES restenosis included treatment of chronic total occlusion, geographic miss or in-stent restenosis during the index procedure. Among the first 20 patients, those with focal, in-body SES (type Ic) restenosis received balloon-only angioplasty, and patients with other patterns received repeat SES implantation. Clinical and angiographic follow-up (average 16+/-7 months) recorded one death (noncardiac) in the balloon-only group and four cases of unstable angina (three due to relapsing in-SES restenosis in the balloon-only group and the fourth due to a de novo lesion). Follow-up quantitative angiography showed a higher incidence of binary restenosis after balloon-only treatment (57% versus 17%; P<0.05), as well as higher lumen loss and loss index (P<0.05).
Conclusions: Restenosis after SES implantation occurs more commonly in a focal pattern in-body or at the proximal edge of the stent. Repeat SES implantation appears to be a safer and more effective therapeutic choice than balloon-only angioplasty.
HISTORIQUE :: On possède peu d’information au sujet de la resténose après l’implantation d’une endoprothèse par élution de sirolimus (EÉS).
OBJECTIF :: Rendre compte des caractéristiques angiographiques, de la présentation clinique et du traitement de ce type de lésion coronaire particulièrement complexe.
MÉTHODOLOGIE ET RÉSULTATS :: Au total, 1 424 EÉS ont été implantées chez 1 159 patients (moyenne de 1,2 par patient) en raison de syndromes coronariens chroniques ou aigus à l’hôpital universitaire de Sienne, en Italie, un centre de soins tertiaires. On a observé une resténose sur EÉS symptomatique chez 26 patients (2,2 %) à 10±5 mois (durée médiane de huit mois, fourchette de quatre à 23 mois) après l’intervention initiale. La resténose sur EÉS s’associait à une angine stable chez 16 patients, à un infarctus aigu du myocarde chez trois patients et à une angine instable chez sept patients. Deux patients ont souffert d’une resténose dans deux EÉS distincts. Les états souvent associés à une resténose sur EÉS étaient le traitement d’une occlusion totale chronique, la non-atteinte du foyer ou une resténose sur endoprothèse pendant l’intervention de référence. Chez les 20 premiers patients ceux qui souffraient d’une resténose corporelle sur endoprothèse focale (type Ic) ont subi seulement une angioplastie par ballonnet, et les patients présentant d’autres types de resténose ont subi des implantations répétées d’EÉS. Le suivi clinique et angiographique (moyenne de 16±7 mois) ont enregistré un décès (non cardiaque) dans le groupe ayant subi seulement l’angioplastie par ballonnet et quatre cas d’angine instable (trois causés par une rechute de la sténose sur EÉS dans le ballonnet après l’angioplastie par ballonnet seulement, et le quatrième imputable à une lésion de novo). Le suivi de l’angioplastie quantitative a révélé une incidence plus élevée de resténose binaire après l’angioplastie par ballonnet seulement (57 % par rapport à 17 %; p < 0,05), ainsi qu’une perte plus élevée de la lumière et de l’indice de perte (p < 0,05).
CONCLUSIONS :: Une resténose sur EÉS se produit surtout selon un profil focal dans l’organisme ou sur la bordure proximale de l’endoprothèse. L’implantation répétée d’EÉS semble un choix thérapeutique plus sécuritaire et plus efficace que l’angioplastie par ballonnet seulement.