Background: With the increase in the use of endoscopic retrograde cholangiopancreatography (ERCP) (necessitating real-time interpretation), it is unknown whether post-ERCP radiologist reporting is still necessary or helpful.
Objectives: To determine the rate of discrepancy of results, and the rate of clinically relevant misses and additions, by the radiology report in a blinded setting.
Methods: A retrospective analysis of the procedure and blinded postprocedure radiology reports of 100 consecutive ERCP cases was performed. A list of clinically relevant pathology and subgroups was made a priori. Discrepancies are described as proportions, with 95% CIs. The radiology yield regarding pathology that was clearly demonstrated at ERCP (bile leaks and stones removed) was calculated. Clinical follow-up was used to clarify additional abnormalities reported by radiology.
Results: Clinically relevant discrepancies in report pairs occurred in 29.0% of cases (95% CI 20% to 39%), or 40.0% if discrepancies regarding bile duct dilation are considered (95% CI 30% to 50%). In 15 of 30 cases (50.0% [95% CI 31% to 69%]) in which bile duct stones were removed, the radiologist did not report a stone. The radiologist did not report five of eight bile leaks (62.5% [95% CI 24% to 91%]). In seven cases (7.0% [95% CI 2.9% to 13.9%]), an additional abnormality was noted by radiology, including a biliary stricture, bile duct and pancreatic duct stones, as well as sclerosing cholangitis. However, during a mean follow-up period of 5.6 months, it appeared that these radiology interpretations were likely incorrect. Discrepancy rates did not vary among the ERCP attendings or by radiology volume.
Conclusions: Discrepancies between endoscopists' and radiologists' ERCP reports are common. Blinded radiology interpretation frequently misses important pathology, and falsely positive additional diagnoses may be made.
HISTORIQUE :: Compte tenu de l’usage croissant de la cholangiopan-créatographie endoscopique rétrograde (CPER) (nécessitant une interprétation en temps réel), on ignore s’il est encore nécessaire et utile de recourir aux rapports radiologiques post-CPER.
OBJECTIF :: Déterminer les taux d’écart entre les résultats et les taux de diagnostics cliniquement pertinents omis ou ajoutés dans des rapports de radiologie à l’insu.
MÉTHODES :: Les auteurs ont procédé à une analyse rétrospective des interventions et des rapports radiologiques post-intervention à l’insu touchant 100 CPER consécutives. Une liste des pathologies et des sous-groupes cliniquement pertinents a été dressée à l’avance. Les écarts sont décrits sous forme de proportions et d’intervalles de confiance à 95 %. Le rendement radiologique a été calculé en ce qui a trait aux pathologies qui étaient clairement visibles à la CPER (à l’exclusion des calculs et fuites biliaires). Le suivi clinique a servi à clarifier toute anomalie additionnelle signalée par le radiologiste.
RÉSULTATS :: Dans les rapports appariés, des écarts cliniquement pertinents ont été notés dans 29,0 % (IC à 95 %, 20 % à 30 %) ou 40,0 % des cas, si on tenait compte des écarts relatifs à la dilatation du canal biliaire (IC à 95 %, 30 % à 50 %). Dans 15 cas sur 30 (50 %) (IC à 95 %, 31 % à 69 %) où des calculs biliaires avaient été éliminés dans le canal biliaire, le radiologiste n’a pas fait état de la présence de calculs. Le radiologiste n’a pas signalé cinq des huit fuites biliaires (62,5 %) (IC à 95 %, 24 % à 91 %). Dans sept cas (7,0 %) (IC à 95 %, 2,9 % à 13,9 %), une anomalie additionnelle a été notée par le radiologiste, dont stricture biliaire, calculs dans le canal pancréatique et le canal biliaire et cholangite sclérosante. Par contre, durant une période moyenne de suivi de 5,6 mois, il s’est avéré que ces interprétations radiologiques étaient probablement incorrectes. Les taux d’écarts n’ont pas varié selon les participations aux CPER ni selon le volume des examens radiologiques.
CONCLUSION :: Les écarts dans les rapports de CPER des endoscopistes et des radiologistes sont courants. Avec l’interprétation radiologique à l’insu, on passe souvent à côté de pathologies importantes et d’autres diagnostics faussement positifs sont parfois posés.