Introduction: Although radical prostatectomy (RP) is an effective treatment for prostate cancer, it has potentially deleterious effects on health-related quality of life (HRQoL). Utility is an important global measure of HRQoL. This utility is also used in decision-making models and economic evaluations. There are no published prospective data characterizing men's utilities for health outcomes post-RP.
Methods: From July 2003 to June 2006, patients undergoing RP at the University Health Network in Toronto, Ontario, Canada, completed the Patient-Oriented Prostate Utility Scale (PORPUS), a disease-specific HRQoL and utility instrument. Men were included if they had clinically localized prostate cancer and had completed HRQoL measures prior to surgery and at least once within 9 to 18 months after the RP. Health-related quality of life was measured prior to surgery and at 4 stages after surgery: 0 to 3 months, 3 to 9 months, 9 to 18 months, and 18 to 30 months. Statistical analyses included pairwise t-tests and multivariable linear regression comparing changes in scores between baseline and the 9- to 18-month range.
Results: Two hundred and thirteen men (mean age 60.9, median Gleason score 7) met the inclusion criteria. At baseline, HRQoL was high (mean PORPUS-P [psychometric] = 83.8). Scores declined sharply by 3 months (65.5, p < 0.001) and improved but did not reach baseline by 9-18 months (75.1, p < 0.001). Utility scores (PORPUS-U[utility]) showed the same pattern: 0.94 at baseline; 0.81 at 3 months (p < 0.001); and 0.88 at 9 to 18 months (p < 0.001). Predictors of HRQoL, including baseline PORPUS score, nerve-sparing surgery and smoking status, decline after RP.
Conclusion: Symptom scores are known to be affected up to 12 months after RP. Our study demonstrates that global health status also declines and remains affected 1 year after surgery.
Introduction :: La prostatectomie radicale est un traitement efficace contre le cancer de la prostate, mais elle présente des effets indésirables potentiels ayant un impact sur la qualité de vie liée à la santé (QdVS), dont l’état de santé est une importante mesure globale. Cette mesure est aussi utilisée dans les modèles décisionnels et les évaluations économiques. Aucune donnée prospective n’a été publiée concernant l’état de santé des patients après une PR.
Méthodologie :: Entre juillet 2003 et juin 2006, des patients ayant subi une PR au sein du University Health Network à Toronto (Ontario) au Canada ont rempli le questionnaire PORPUS d’auto-évaluation, un instrument de mesure de la qualité de vie reliée à la santé et de l’état de santé. Étaient inclus les hommes atteints d’un cancer de la prostate cliniquement localisé et ayant été évalués à l’aide d’instruments de mesure de la QdVS avant l’intervention chirurgicale et au moins une fois dans les 9 à 18 mois suivant la PR. La qualité de vie reliée à la santé a été mesurée avant la chirurgie et à 4 reprises par la suite : après 0 à 3 mois, 3 à 9 mois, 9 à 18 mois et 18 à 30 mois. Les analyses statistiques incluaient des tests t par paires et une analyse de régression linéaire multivariée afin de comparer les changements dans les scores entre les valeurs de départ et les valeurs obtenues 9 à 18 mois après l’intervention.
Résultats :: Deux cent treize hommes (âge moyen, 60,9 ans, score de Gleason médian, 7) répondaient aux critères d’inclusion. Au départ, les scores de QdVS étaient élevés (score PORPUS-P [psychométrique] moyen = 83,8). Les scores avaient chuté dramatiquement après 3 mois (65,5, p < 0,001); ils ont ensuite remonté, mais n’avaient pas atteint le niveau de départ après 9 à 18 mois (75,1, p < 0,001). Les scores d’état de santé (PORPUS-U) ont suivi la même tendance : 0,94 au départ; 0,81 après 3 mois (p < 0,001), et 0,88 après 9 à 18 mois (p < 0.001). Les facteurs de prédiction du score de QdVS qui diminuent sont le score PORPUS au départ, le recours à une technique chirurgicale préservant les filets nerveux et le tabagisme.
Conclusion :: Il est reconnu que les scores des symptômes sont affectés jusqu’à 12 mois après la PR. Notre étude montre que l’état de santé global diminue également et demeure affecté un an après l’intervention chirurgicale.