Introduction: Urinary continence significantly affects quality of life after radical prostatectomy (RP). The impact of nerve-sparing surgery on continence is unclear from the current literature.
Methods: We identified men with prostate cancer from the University Health Network Prostate Centre database who underwent RP. Preoperatively and at each postoperative visit, patients completed the Patient-Oriented Prostate Utility Scale (PORPUS), a validated psychometric and health utility instrument. Incontinence was defined by a single questionnaire item. Patients with radiotherapy or less than 10 months follow-up were excluded. Chi-squared tests and ANOVA were used to compare groups. Multivariable logistic regression was used to control for effects of nerve-sparing and other covariates.
Results: Of the 253 eligible patients from 2003 to 2007, 159 patients had bilateral nerve-sparing, 32 had unilateral nerve-sparing and 62 had non-nerve-sparing surgery. Of these patients, 27%, 17% and 34%, respectively, were classified as incontinent at 1 year. These proportions were not significantly different between groups (p = 0.23). Multivariable logistic regression showed baseline urinary continence and urinary frequency to be significant predictors of patient-reported continence at 1 year postoperatively, with odds ratios of 1.7 (95% confidence interval [CI] 1.1-2.9) and 1.5 (95% CI 1.0-2.3), respectively. There was a significant difference in the proportion of PORPUS sexual function scores between nerve-sparing groups after excluding those with baseline sexual dysfunction (p = 0.003). Similarly, health-related utility scores were different across groups (p < 0.001).
Conclusion: Our results do not suggest a difference in 1-year patient-reported continence based on the type of nerve-sparing RP. However, baseline continence and urinary frequency were significant predictors of continence at 1 year.
Introduction :: L’incontinence urinaire réduit grandement la qualité de vie après une prostatectomie radicale (PR). Or, les données publiées ne permettent pas d’établir l’impact sur la continence d’une intervention avec préservation des filets nerveux.
Méthodologie :: Des hommes atteints de cancer de la prostate et ayant subi une PR ont été trouvés dans la base de données du University Health Network Prostate Centre. Avant l’intervention et lors de chaque visite après celle-ci, les patients devaient utiliser le questionnaire PORPUS d’auto-évaluation, un instrument validé de psychométrie sur les troubles de la prostate et l’état de santé. Un seul point du questionnaire a trait à l’incontinence. Les patients ayant reçu une radiothérapie ou dont le suivi était inférieur à 10 mois étaient exclus. Les groupes ont été comparés à l’aide de tests du chi carré et d’analyses ANOVA. Une analyse de régression logistique multivariée a permis de vérifier les effets de la préservation des filets nerveux et d’autres covariables.
Résultats :: Sur les 253 patients admissibles traités entre 2003 et 2007, 159 avaient subi une intervention bilatérale avec préservation des filets nerveux, 32, une intervention unilatérale avec préservation des filets nerveux et 62, une intervention sans préservation des filets nerveux. De ces nombres, 27 %, 17 % et 34 % respectivement étaient considérés incontinents après un an. La proportion de patients incontinents n’était pas significativement différente entre les groupes (p = 0,23). L’analyse de régression logistique multivariée a fait ressortir que la continence urinaire et la fréquence mictionnelle au départ étaient des facteurs de prédiction importants de la continence évaluée par les patients un an après l’intervention, les rapports des risques étant respectivement de 1,7 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,1 à 2,9) et 1,5 (IC à 95 % : 1,0 à 2,3).
Une différence significative a été notée dans le taux de scores PORPUS de dysfonction sexuelle entre les groupes ayant subi une intervention avec préservation des filets nerveux, après exclusion des patients présentant une dysfonction sexuelle au départ (p = 0,003). De même, les scores concernant l’état de santé étaient différents d’un groupe à l’autre (p < 0,001).
Conclusion :: Nos résultats ne portent pas à croire à l’existence d’une différence sur le plan de la continence un an après l’intervention en fonction du type de PR avec préservation des filets nerveux. Cependant, la continence et la fréquence mictionnelle au départ constituent d’importants facteurs de prédiction de la continence un an après l’intervention.