Objective: The impact of admission serum glucose (SG) level on outcomes in coronary artery bypass grafting (CABG) surgery is unknown. The present study sought to determine whether elevated admission SG level is associated with adverse outcomes following CABG surgery.
Methods: Patients undergoing CABG surgery between January 2000 and December 2005 at a single centre were identified (n=2856). Admission SG levels of less than 9.2 mmol/L and 9.2 mmol/L or greater were chosen to divide patients into two groups based on the 75th percentile of SG distribution. A logistic regression model was generated to determine the impact of admission SG level on a composite outcome of any one or more of in-hospital mortality, stroke, perioperative myocardial infarction, sepsis, deep sternal wound infection, renal failure, requirement for postoperative inotropes and prolonged ventilation.
Results: In total, 76.3% of patients had an admission SG level of less than 9.2 mmol/L (group A) and 23.7% had an admission SG level of 9.2 mmol/L or greater (group B). Group B patients were more likely to be female, have diabetes, have preoperative renal failure, have an ejection fraction of less than 40%, experience myocardial infarction within 21 days before surgery, and have triple vessel or left main disease (P<0.05). Univariate analysis revealed no difference in in-hospital mortality between group A (2.2%) and group B (3.2%) (P=0.12); however, the composite outcome was more likely to occur in group B (40.8%) versus group A (27.9%) (P=0.0001). After multivariable adjustment, admission SG level of 9.2 mmol/L or greater remained an independent predictor of composite outcome (OR=1.3, 95% CI 1.0 to 1.7, P=0.02, receiver operating characteristic = 78%).
Conclusion: Admission SG level of 9.2 mmol/L or greater is associated with significant morbidity in patients undergoing CABG surgery.
OBJECTIF :: On ne connaît pas les répercussions du taux de glucose sérique (GS) à l’admission sur les issues du pontage aortocoronarien (PAC). La présente étude visait à déterminer si un taux de GS élevé à l’admission s’associe à des issues négatives après un PAC.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont repéré les patients qui ont subi un PAC entre janvier 2000 et décembre 2005 dans un seul centre (n=2 856). Ils ont sélectionné les valeurs de GS inférieures à 9,2 mmol/L et d’au moins 9,2 mmol/L à l’admission pour séparer les patients en deux groupes d’après le 75e percentile de distribution du GS. Ils ont produit un modèle de régression logistique pour déterminer les répercussions du GS à l’admission sur une issue composite d’au moins l’une des constatations suivantes : décès intra-hospitalier, accident cérébral vasculaire, infarctus du myocarde périopératoire, sepsie, infection profonde de la plaie sternale, insuffisance rénale, besoin d’inotropes postopératoires et ventilation prolongée.
RÉSULTATS :: Au total, 76,3 % des patients présentaient un taux de GS à l’admission inférieur à 9,2 mmol/L (groupe A), et 23,7 %, un taux de GS à l’admission d’au moins 9,2 mmol/L (groupe B). Les patients du groupe B étaient plus susceptibles d’être des femmes, d’être diabétiques, de présenter une insuffisance rénale préopératoire, d’avoir une fraction d’éjection inférieure à 40 %, d’avoir subi un infarctus du myocarde dans les 21 jours précédant l’opération et d’avoir une triple vasculopathie ou une maladie de la souche principale gauche (P<0,05). L’analyse multivariée n’a révélé aucune différence de mortalité intra-hospitalière entre le groupe A (2,2 %) et le groupe B (3,2 %) (P=0,12). Cependant, une issue composite était plus susceptible de s’observer dans le groupe B (40,8 %) que dans le groupe A (27,9 %) (P=0,0001). Après rajustement multivarié, un GS à l’admission d’au moins 9,2 mmol/L demeurait un prédicteur indépendant d’issue composite (RR=1,3, 95 % IC 1,0 à 1,7, P=0,02, fonction d’efficacité du récepteur = 78 %).
CONCLUSION :: Un GS d’au moins 9,2 mmol/L à l’admission s’associe à une morbidité importante chez les patients qui subissent un PAC.