Background: Although colonoscopy is increasingly performed in nonhospital facilities, studies to date examining differences between colonoscopy services in hospital and nonhospital settings have been limited, in large part, to administrative databases.
Objectives: To describe the experiences of patients receiving colonoscopy in hospital and nonhospital settings, and to compare these settings with respect to wait times and recommended follow-up interval to the next colonoscopy.
Methods: A postal survey of 2000 patients, 50 to 70 years of age, from an urban academic family practice was conducted. Most recent colonoscopy was classified as either occurring in a hospital or nonhospital setting. Multivariable logistic regression analysis was used to examine the association among wait times, follow-up intervals and patient factors with respect to colonoscopy setting.
Results: Patients who underwent their most recent colonoscopy outside of a hospital were more likely to be men (P=0.01) and to have undergone more than one previous colonoscopy (P=0.02). For patients with a normal screening colonoscopy and no family history of colorectal cancer or polyps, nonhospital clinics less often recommended a 10-year follow-up interval (OR 0.13 [95% CI 0.04 to 0.47]). Reported wait times at nonhospital clinics were shorter for patients receiving screening colonoscopy (OR 2.11 [95% CI 1.28 to 3.47]), but not for symptomatic patients (OR 1.74 [95% CI 0.88 to 3.43]). For individuals attending nonhospital clinics, 10% were referred from a hospital by the same specialist performing the procedure; 31.7% reported paying a fee.
Conclusion: Nonhospital clinics were far less likely to adhere to guidelines regarding follow-up intervals for low-risk patients. Given the implications for both health care costs and patient safety, further study is needed to determine the cause of this disparity.
HISTORIQUE :: La coloscopie est de plus en plus effectuée dans des installations non hospitalières. Pourtant, jusqu’à maintenant, les études qui portent sur les différences entre les services de coloscopie en milieu hospitalier et hors du milieu hospitalier se limitent en grande partie à des bases de données administratives.
OBJECTIFS :: Décrire les expériences des patients qui subissent une coloscopie en milieu hospitalier ou hors du milieu hospitalier et comparer ces milieux pour ce qui est des temps d’attente et de l’intervalle de suivi recommandé jusqu’à la coloscopie suivante.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont mené une enquête postale auprès de 2 000 patients de 50 à 70 ans d’une pratique familiale universitaire en milieu urbain. Ils ont classé la coloscopie la plus récente comme ayant eu lieu en milieu hospitalier ou non hospitalier. Ils ont utilisé la régression logistique multivariable pour examiner l’association entre le lieu de la coloscopie et les temps d’attente, les intervalles de suivi et les facteurs relatifs au patient.
RÉSULTATS :: Les patients qui avaient subi leur coloscopie la plus récente hors du milieu hospitalier étaient plus susceptibles d’être des hommes (P=0,01) et d’avoir subi plus d’une coloscopie auparavant (P=0,02). Chez les patients dont la coloscopie de dépistage était normale et qui n’avaient pas d’antécédents de cancer colorectal ou de polypes, les cliniques non hospitalières recommandaient moins souvent un intervalle de suivi de dix ans (risque relatif [RR] 0,13 [95 % IC 0,04 à 0,47]). Les temps d’attente déclarés dans les cliniques non hospitalières étaient plus courts pour les patients qui recevaient une coloscopie de dépistage (RR 2,11 [95 % IC 1,28 à 3,47]), mais pas pour les patients symptomatiques (RR 1,74 [95 % IC 0,88 à 3,43]). Dix pour cent des personnes qui fréquentaient une clinique non hospitalière avaient été aiguillées d’un hôpital par le spécialiste qui effectuait l’intervention et 31,7 % ont déclaré payer des frais.
CONCLUSION :: Les cliniques non hospitalières étaient beaucoup moins susceptibles de respecter les directives relatives aux intervalles de suivi auprès des patients peu vulnérables. Étant donné les répercussions à l’égard des frais de santé tout autant que de la sécurité des patients, d’autres études s’imposent pour déterminer la cause de cette disparité.