Radical prostatectomy for high-risk clinically localized prostate cancer: a prospective single institution series

Can Urol Assoc J. 2011 Dec;5(6):E156-61. doi: 10.5489/cuaj.10057. Epub 2011 Mar 1.

Abstract

Objective: The objective of this paper is to report on the pathologic and biochemical progression-free outcomes of patients who underwent radical prostatectomy for high-risk localized prostate cancer.

Methods: Data was collected prospectively from 299 patients who underwent radical prostatectomy for high-risk clinically localized prostate cancer by 2 surgeons at a single institution. High risk was defined as 1 or more of 3 adverse factors: prostate-specific antigen (PSA) >20, biopsy Gleason score 8 to 10 and clinical stage T3. PSA recurrence was defined as PSA >0.4 ng/mL or any salvage therapy.

Results: Median age was 63.3 years (46.1-75.9). Median follow-up was 4.7 years (range 0.5-17.3 years). PSA at diagnosis was >20 ng/mL in 31.4%. Biopsy Gleason score was 8 to 10 in 66.9%. Clinical stage was T3 in 24.4%. 81.6% of patients had a single baseline risk factor, 15.7% had 2 risk factors and 2.7% had all 3 risk factors. Neoadjuvant therapy was administered to 184 patients (61.5%). Pathologic stage was organ-confined in 39.6%, specimen-confined in 26%, non-specimen-confined in 26.4%, and 8% had lymph node positive disease. Overall survival, cancer-specific survival and biochemical progression-free survival was 99%, 99.67% and 70.2%, respectively. Univariate analysis showed that PSA at diagnosis, percentage of cores positive and number of risk factors were predictors of PSA recurrence (p < 0.05). Multivariate analysis showed that PSA at diagnosis was an independent predictor of PSA recurrence (p < 0.05).

Conclusion: Radical prostatectomy is associated with favourable biochemical progression-free, clinical and overall survival in selected men with high-risk localized prostate cancer, and should therefore be considered an option in these patients. Baseline PSA >20 ng/mL is a significant independent predictor of PSA recurrence.

Objectif :: L’objectif de cet article est de faire rapport sur les résultats quant à la survie sans progression pathologique et biochimique des patients ayant subi une prostatectomie radicale pour traiter un cancer de la prostate localisé à risque élevé.

Méthodologie :: Les données ont été recueillies de manière prospective chez 299 patients ayant subi une prostatectomie radicale réalisée par 2 chirurgiens dans un même établissement pour traiter un cancer de la prostate à risque élevé cliniquement localisé. Un risque élevé était défini comme au moins 1 des 3 facteurs négatifs suivants : taux d’antigène prostatique spécifique (APS) > 20, score de Gleason de 8 à 10 à la biopsie, stade clinique T3. Une récidive avec anomalie de l’APS a été définie comme un taux d’APS > 0,4 ng/mL ou le recours à tout traitement de sauvetage.

Résultats :: L’âge médian était de 63,3 ans (46,1 à 75,9). Le suivi médian était de 4,7 ans (0,5 à 17,3 ans). Le taux d’APS au moment du diagnostic était > 20 ng/mL chez 31,4 % des patients. Le score de Gleason à la biopsie était de 8 à 10 dans 66,9 % des cas. Le stade clinique était de T3 dans 24,4 % des cas; 81,6 % des patients présentaient un seul facteur de risque au départ, 15,7 % présentaient 2 facteurs de risque et 2,7 % présentaient les 3 facteurs de risque. Un traitement néoadjuvant a été administré à 184 patients (61,5 %). Le stade pathologique était confiné à l’organe dans 39,6 % des cas, confiné à l’échantillon dans 26 % des cas, et non confiné à l’échantillon dans 26,4 % des cas; 8 % des patients présentaient une atteinte des ganglions lymphatiques. La survie globale, la survie spécifique au cancer et la survie sans progression biochimique étaient de 99 %, 99,67 % et 70,2 %, respectivement. L’analyse univariée a montré que le taux d’APS au moment du diagnostic, le pourcentage de carottes biopsiques positives et le nombre de facteurs de risque étaient des facteurs prédictifs de récidive avec anomalie de l’APS (p < 0,05). L’analyse multivariée a montré que le taux d’APS au moment du diagnostic était un facteur prédictif indépendant de récidive avec anomalie de l’APS (p < 0,05).

Conclusion :: La prostatectomie radicale est associée à une survie sans progression biochimique, une survie clinique et une survie globale favorables chez des patients sélectionnés atteints d’un cancer de la prostate localisé à risque élevé, et devrait être considérée comme une option de traitement chez ces patients. Un taux d’APS au départ > 20 ng/mL est un facteur de prédiction indépendant significatif de récidive avec anomalie de l’APS.