Alpha-1 antitrypsin (A1AT) functions primarily to inhibit neutrophil elastase, and deficiency predisposes individuals to the development of chronic obstructive pulmonary disease (COPD). Severe A1AT deficiency occurs in one in 5000 to one in 5500 of the North American population. While the exact prevalence of A1AT deficiency in patients with diagnosed COPD is not known, results from small studies provide estimates of 1% to 5%. The present document updates a previous Canadian Thoracic Society position statement from 2001, and was initiated because of lack of consensus and understanding of appropriate patients suitable for targeted testing for A1AT deficiency, and for the use of A1AT augmentation therapy. Using revised guideline development methodology, the present clinical practice guideline document systematically reviews the published literature and provides an evidence-based update. The evidence supports the practice that targeted testing for A1AT deficiency be considered in individuals with COPD diagnosed before 65 years of age or with a smoking history of <20 pack years. The evidence also supports consideration of A1AT augmentation therapy in nonsmoking or exsmoking patients with COPD (forced expiratory volume in 1 s of 25% to 80% predicted) attributable to emphysema and documented A1AT deficiency (level ≤11 µmol⁄L) who are receiving optimal pharmacological and nonpharmacological therapies (including comprehensive case management and pulmonary rehabilitation) because of benefits in computed tomography scan lung density and mortality.
L’alpha-1 antitrypsine (AAT) fonctionne principalement pour inhiber l’élastase neutrophile, et un déficit prédispose à l’apparition d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). On recense un déficit marqué en AAT chez un à 5 000 à un à 5 500 habitants de la population nord-américaine. Bien qu’on ne connaisse pas la prévalence exacte de déficit en AAT chez les patients ayant une MPOC diagnostiquée, les résultats de petites études présagent des taux de 1 % à 5 %. Le présent document est une mise à jour d’un énoncé de position de la Société canadienne de thoracologie publié en 2001 et a été amorcé à cause de l’absence de consensus et de compréhension quant aux patients se prêtant à un test ciblé de déficit en AAT et à un traitement de substitutif de l’AAT. Fondé sur une méthodologie révisée d’élaboration de directives, le présent guide de pratique clinique contient une analyse systématique des publications et fournit une mise à jour probante. Les données probantes appuient la pratique d’envisager un test ciblé de déficit en AAT chez les personnes ayant un MPOC diagnostiquées avant l’âge de 65 ans ou dont les antécédents de tabagisme sont de moins de 20 paquets par année. Les données probantes soutiennent également la pratique d’envisager un traitement substitutif de l’AAT chez les non-fumeurs ou les anciens fumeurs ayant une MPOC (volume expiratoire maximal par seconde de 25 % à 80 % des valeurs prévues) attribuable à un emphysème et à un déficit en AAT documenté (taux maximal de 11 μmol/L) qui reçoivent une thérapie pharmacologique et non pharmacologique optimale (y compris une prise en charge complète du cas et une réadaptation pulmonaire) en raison des améliorations de la densité pulmonaire à la tomodensitométrie et de la baisse de mortalité.