Background: The rate of serious complications is one marker of the quality of colonoscopy services.
Objective: To estimate the rate of serious complications of colonoscopy according to colonoscopy indication and polypectomy status.
Methods: A prospective cohort study of patients scheduled for colonoscopy who were recruited from seven endoscopy facilities across Montreal (Quebec) was conducted. Before colonoscopy, patients completed a brief questionnaire and provided their health insurance numbers. Colonoscopy indication was based on patient-reported medical history. Polypectomy status was obtained from provincial physician billing records (Régie de l'assurance maladie du Québec). Diagnoses and procedures associated with hospitalization in the 30 days following colonoscopy were obtained from the provincial hospitalization database (MedEcho).
Results: Of the 2134 patients enrolled (mean age 60.9 years, 50.1% male), 33 (1.55% [95% CI 1.06% to 2.16%]) were hospitalized within 30 days. One patient experienced bleeding following a colonoscopy that involved polypectomy and was diagnosed with carcinoma in situ of the rectum. Based on self-reported rectal bleeding in the previous six months, the colonoscopy was nonscreening. The provincial hospitalization data showed no occurrences of perforation, diverticulitis, myocardial infarction⁄stroke or death; thus, the rate of serious colonoscopy complications was 0.05% (95% CI 0.00% to 0.26%).
Discussion: The rate of serious colonoscopy complications requiring hospitalization was low and comparable with what is reported in the literature. The serious complication occurred subsequent to polypectomy and in a nonscreening colonoscopy.
Conclusion: The findings support the relative safety of screening colonoscopy in persons without large bowel diseases and symptoms. However, future research to determine the rate of serious complications not requiring hospitalization is warranted to reassure decision makers of the safety of colonoscopy for colorectal cancer screening.
HISTORIQUE :: Le taux de graves complications sont un marqueur de la qualité des services de coloscopie.
OBJECTIF :: Évaluer le taux de grave complication de la coloscopie d’après l’indication de coloscopie et le statut de polypectomie.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont mené une étude de cohorte prospective auprès des patients devant subir une coloscopie recrutés dans sept installations d’endoscopie de Montréal (au Québec). Avant la coloscopie, les patients ont rempli un bref questionnaire et fourni leur numéro d’assurance maladie. L’indication de coloscopie se fondait sur les antécédents médicaux des patients. Les auteurs ont obtenu le statut de polypectomie dans les dossiers de facturation des médecins de la province (Régie de l’assurance maladie du Québec). Ils ont obtenu les diagnostics et les interventions associés à l’hospitalisation dans les 30 jours suivant la coloscopie dans la base de données d’hospitalisation de la province (MedEcho).
RÉSULTATS :: Sur les 2 134 patients inscrits (âge moyen de 60,9 ans, 50,1 % de sexe masculin), 33 (1,55 % [95 % IC 1,06 % à 2,16 %]) ont été hospitalisés dans les 30 jours. Un patient a subi une hémorragie après la coloscopie, laquelle incluait une polypectomie, et il a reçu un diagnostic de carcinome in situ du rectum. D’après l’hémorragie rectale autodéclarée dans les six mois précédents, la coloscopie n’avait pas été effectuée pour des besoins de dépistage. Les données d’hospitalisation provinciale n’ont révélé aucune occurrence de perforation, de diverticulite, d’infarctus du myocarde ou d’accident cérébral vasculaire ou de cancer. Ainsi, le taux de graves complications des coloscopies s’élevait à 0,05 % (95 % IC 0,00 % à 0,26 %).
EXPOSÉ :: Le taux de graves complications de la coloscopie exigeant une hospitalisation était peu élevé et comparable à ce qui est indiqué dans les publications. Ces graves complications se produisaient après une polypectomie et une coloscopie non liée au dépistage.
CONCLUSION :: Les observations étayent la sécurité relative de la coloscopie de dépistage chez les personnes asymptomatiques sans grave maladie inflammatoire de l’intestin. Cependant, de futures recherches en vue de déterminer le taux de graves complications n’exigeant pas d’hospitalisation sont justifiées pour rassurer les décideurs quant à la sécurité de la coloscopie en vue du dépistage du cancer colorectal.