Research published over the past 10 years has suggested that most "ovarian cancer," and specifically the high-grade serous carcinoma (HGSC) subtype of ovarian cancer, actually originates in the fallopian tube. In this review, we examine the evidence supporting the tubal origin hypothesis for HGSC, and discuss the clinical implications of our improved understanding of the pathogenesis of ovarian cancer. We searched Medline R and Medline in-process and non-indexed citations from inception to December 15, 2012, to identify all English or French language articles discussing the origins of HGSC. Articles and findings were summarized descriptively. A step-wise transformation from normal epithelium to a lesion with the ability to invade and metastasize has been demonstrated within the fallopian tube. Intraepithelial or early invasive carcinoma of the fallopian tube is frequently identified in BRCA mutation carriers who undergo prophylactic risk-reducing salpingo-oophorectomy. In both BRCA mutation carriers and women from the general population, pre-invasive changes within the fimbriated end of the fallopian tube appear in association with early HGSC. Molecular and genetic studies, as well as in vitro and animal models, have also supported a tubal origin for HGSC. Whether the removal of fallopian tubes (salpingectomy) at the time of pelvic surgery for other reasons will lead to reductions in mortality from ovarian cancer is currently unknown, but it is an important area for future clinical research.
Les recherches publiées au cours des 10 dernières années ont laissé entendre que la plupart des « cancers de l’ovaire » (et plus particulièrement le sous-type « carcinome séreux de haut grade histologique » [CSHG] du cancer de l’ovaire) trouvent en fait leur origine dans la trompe de Fallope. Dans le cadre de cette analyse, nous examinons les données soutenant l’hypothèse de l’origine tubaire du CSHG et nous discutons des implications cliniques de notre compréhension améliorée de la pathogenèse du cancer de l’ovaire. Nous avons mené des recherches dans Medline R et dans les citations en traitement et non répertoriées de Medline en vue d’en tirer tous les articles publiés en anglais ou en français discutant des origines du CSHG, et ce, du début de notre étude jusqu’au 15 décembre 2012. Les articles et les constatations ont été résumés de façon descriptive. Une transformation progressive de l’épithélium normal en lésion ayant la capacité d’envahir les tissus voisins et de produire des métastases a été démontrée au sein de la trompe de Fallope. La présence d’un carcinome intraépithélial ou invasif précoce de la trompe de Fallope est fréquemment identifiée chez les porteuses de la mutation BRCA qui subissent une salpingo-ovariectomie prophylactique d’atténuation du risque. Tant chez les porteuses de la mutation BRCA que chez les femmes de la population générale, des modifications préinvasives affectant la frange ovarienne se manifestent en association avec l’apparition d’un CSHG précoce. Des études moléculaires et génétiques (ainsi que des études in vitro et menées sur des modèles animaux) ont également soutenu l’hypothèse de l’origine tubaire du CSHG. Bien que nous ne disposions toujours pas d’une réponse à la question de savoir si le retrait des trompes de Fallope (salpingectomie) au moment d’une chirurgie pelvienne effectuée pour d’autres raisons mène à une baisse du taux de mortalité attribuable au cancer de l’ovaire, elle demeure néanmoins un domaine d’intérêt important pour les futures recherches cliniques.
Keywords: HGSC; high-grade serous carcinoma; ovarian cancer; salpingectomy; serous tubal intraepithelial carcinoma; tubal origin hypothesis.