Background: The optimal initial treatment of splanchnic vein thrombosis is uncertain. Anticoagulant therapy has been shown to be associated with vessel recanalization and decreased recurrence. Furthermore, information regarding potential predictors of chronic complications is not well understood.
Methods: A retrospective cohort study involving consecutive patients diagnosed with first-episode noncirrhotic splanchnic vein thrombosis referred to the thrombosis clinic of the authors' institution between 2008 and 2011 was conducted. Demographic and clinical information was collected. The response to initial anticoagulant therapy was evaluated by determining radiographic recanalization of vessels and clinical resolution (defined as the absence of ongoing splanchnic vein thrombosis symptoms or complications requiring treatment beyond anticoagulant therapy).
Results: Twenty-two patients were included. Anticoagulant therapy alone resulted in vessel recanalization in 41% of patients and 68% achieved clinical resolution. Two patients experienced bleeding events. Factors associated with a lack of clinical resolution included signs of portal hypertension⁄liver failure on presentation, complete vessel occlusion at diagnosis, presence of a myeloproliferative disorder or JAK2V617F tyrosine kinase mutation and the absence of a local⁄transient predisposing factor.
Conclusions: Anticoagulant therapy appeared to be an effective initial treatment in patients with splanchnic vein thrombosis. Clinical factors may help to identify patients who are at risk for developing complications thus requiring closer monitoring. These findings were limited by the small sample size and need to be explored in larger prospective studies.
HISTORIQUE :: On ne connaît pas le traitement initial optimal de la thrombose veineuse splanchnique. L’anticoagulothérapie s’associe à une recanalisation des vaisseaux et à une diminution des récurrences. De plus, on comprend mal les données sur les prédicteurs potentiels des complications chroniques.
MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont mené une étude rétrospective de cohorte auprès de patients consécutifs ayant un diagnostic de premier épisode de thrombose veineuse splanchnique aiguillés vers la clinique de thrombose de leur établissement entre 2008 et 2011. Ils ont colligé des renseignements démographiques et cliniques. Ils ont évalué la réponse à l’anticoagulothérapie initiale en déterminant la recanalisation radiographique des vaisseaux et leur résolution clinique (définie comme l’absence de symptômes continus de thrombose veineuse splanchnique ou de complications exigeant un traitement en plus de l’anticoagulothérapie).
RÉSULTATS :: Vingt-deux patients ont participé à l’étude. L’anticoagulothérapie seule a assuré la recanalisation des artères chez 41 % des patients, dont 68 % ont profité d’une résolution clinique. Deux patients ont souffert d’hémorragies. Les facteurs associés à l’absence de résolution clinique incluaient les signes d’hypertension portale ou d’insuffisance hépatique à la présentation, une occlusion complète des vaisseaux au diagnostic, la présence d’un trouble myélo-prolifératif ou de la mutation de la tyrosine kinase JAK2V617F et l’absence de facteur prédisposant local ou transitoire.
CONCLUSIONS :: L’anticoagulothérapie semblait efficace comme traitement initial de la thrombose veineuse splanchnique. Des facteurs cliniques peuvent contribuer à dépister les patients vulnérables aux complications et qui ont donc besoin d’une surveillance plus attentive. Ces observations étaient limitées par la petite taille de l’échantillon et devront être évaluées dans le cadre d’études prospectives plus vastes.