Background: Intimate partner violence (IPV) is a global public health problem. Orthopedic surgery residents may identify IPV among injured patients treated in fracture clinics. Yet, these residents face a number of barriers to recognizing and discussing IPV with patients. We sought to explore orthopedic surgery residents' knowledge of IPV and their preparedness to screen patients for IPV in academic fracture clinic settings with a view to developing targeted IPV education and training.
Methods: We conducted focus groups with junior and intermediate residents. Discussions explored residents' knowledge of and experiences with IPV screening and preparedness for screening and responding to IPV among orthopedic patients. Data were analyzed iteratively using an inductive approach.
Results: Residents were aware of the issue of abuse generally, but had received no specific information or training on IPV in orthopedics. Residents did not see orthopedics faculty screen patients for IPV or advocate for screening. They did not view IPV screening or intervention as part of the orthopedic surgeon's role. Residents' clinical experiences emphasized time management and surgical intervention by effectively "getting through clinic" and "dealing with the surgical problem." Communication with patients about other health issues was minimal or nonexistent.
Conclusion: Orthopedic surgery residents are entering a career path where IPV is well documented. They encounter cultural and structural barriers preventing the incorporation of IPV screening into their clinical and educational experiences. Hospitals and academic programs must collaborate in efforts to build capacity for sustainable IPV screening programs among these trainees.
Contexte: La violence conjugale (VC) est un problème de santé publique à l’échelle mondiale. Les résidents en chirurgie orthopédique seraient bien placés pour identifier des victimes de VC parmi les patients qu’ils voient dans les cliniques de fractures, mais ils font face à de nombreux obstacles qui les empêchent de les reconnaître et d’entamer un dialogue avec ces victimes. Nous avons voulu vérifier les connaissances des résidents au sujet de la VC et leur degré de préparation à dépister les cas de VC chez leurs patients dans le contexte des cliniques de fractures des hôpitaux universitaires dans le but de concevoir une formation théorique et pratique concernant la VC.
Méthodes: Nous avons organisé des groupes de discussion avec des résidents juniors et intermédiaires. Ces discussions ont mis au jour les connaissances et expériences des résidents en ce qui concerne le dépistage de la VC, leur degré de préparation à dépister la VC chez les patients orthopédiques et à y réagir. Les données ont fait l’objet d’une analyse itérative par approche inductive.
Résultats: Les résidents étaient généralement conscients du problème de violence, mais n’avaient reçu aucune formation théorique ni pratique sur la VC en orthopédie. Ils n’ont été témoins ni du dépistage de la VC ni de la promotion de son dépistage de la part de leurs professeurs en orthopédie. Selon eux, le dépistage de la VC ou une quelconque intervention à ce sujet ne fait pas partie du rôle du chirurgien orthopédiste. Les expériences cliniques des résidents portaient avant tout sur la gestion du temps et l’intervention chirurgicale en procédant efficacement à l’examen clinique et en prenant en charge la problématique orthopédique. La communication avec les patients au sujet de tout autre problème de santé était minime, voire inexistante.
Conclusion: Les résidents en chirurgie orthopédique amorcent un parcours professionnel où la VC est bien documentée. Ils font face à des obstacles culturels et structurels qui les empêchent d’intégrer le dépistage de la VC dans leurs expériences cliniques et didactiques. Les programmes hospitaliers et universitaires doivent collaborer aux efforts visant à promouvoir l’application d’initiatives de dépistage de la VC par les résidents.