Objective: An increasing number of Canadian women are delaying child-bearing, despite a decrease in fertility with age. A longer duration of infertility is associated with a significant decrease in live birth rate, reinforcing the need for prompt access to fertility treatment. This study aimed to assess the fertility awareness of women attending a fertility clinic to determine whether fertility awareness is a factor in accessing treatment.
Methods: A quantitative cross-sectional survey evaluated fertility awareness and collected information about ethnicity, education level, and the duration of infertility for new patients. Fertility awareness was evaluated with questions about prevalence, causes, and treatment of infertility.
Results: The mean age of participants in the study was 34 years (range 23 to 44; n = 140). The duration of infertility before new patients first sought medical advice for infertility was less than one year in 52.9%, one to two years in 28.6%, two to three years in 12.9%, and four or more years in 5.0% of study participants. Fertility awareness was calculated as the percentage of correct responses to the survey questions. The mean fertility awareness for all study participants was 49.9% and this ranged from the lowest score of 9.1% to the highest score of 90.9% correct. Women waiting for longer than two years to seek medical help had lower fertility awareness (P = 0.038). In addition, fertility awareness was greater in women who had previously sought medical help for infertility from a family doctor, a gynaecologist, or another fertility clinic (P = 0.001). Higher fertility awareness correlated with a higher level of education (linear trend P < 0.001). Finally, fertility awareness also varied with ethnicity (ANOVA P = 0.025), but the age at which women of different ethnicities sought treatment was similar (ANOVA P = 0.13).
Conclusion: Fertility awareness is associated with time to seek treatment, ethnicity, and level of education among new patients seeking medical treatment. This study demonstrates the need to educate women of reproductive age and identifies particular patient populations in Canada that would most benefit from further education about infertility.
Objectif : Un nombre croissant de Canadiennes reportent la grossesse, et ce, malgré la baisse de la fertilité qui est constatée avec l’âge. La prolongation de la durée de l’infertilité est associée à une baisse marquée du taux de naissance vivante, ce qui souligne la nécessité d’assurer un accès rapide au traitement contre l’infertilité. Cette étude cherchait à évaluer les connaissances en matière de fertilité chez des femmes consultant une clinique de fertilité, en vue de déterminer si de telles connaissances constituent un facteur pour ce qui est de l’accès au traitement. Méthodes : Une enquête transversale quantitative a évalué les connaissances en matière de fertilité chez de nouvelles patientes et a recueilli des données au sujet de leur ethnicité, de leur scolarité et de la durée de leur infertilité. Les connaissances en matière de fertilité ont été évaluées par l’intermédiaire de questions portant sur la prévalence, les causes et la prise en charge de l’infertilité. Résultats : L’âge moyen des participantes à l’étude était de 34 ans (plage : 23-44; n = 140). La durée de l’infertilité avant que ces nouvelles patientes aient pour la première fois cherché à obtenir l’avis d’un médecin à ce sujet était de moins d’un an chez 52,9 % d’entre elles; d’un à deux ans, chez 28,6 %; de deux à trois ans, chez 12,9 %; et de quatre ans ou plus, chez 5,0 %. Le pourcentage de bonnes réponses aux questions de l’enquête a été utilisé pour définir les connaissances en matière de fertilité. Pour l’ensemble des participantes à l’étude, le score moyen pour ce qui est des connaissances en matière de fertilité était de 49,9 % (plage : de 9,1 % à 90,9 %). Les femmes qui avaient attendu pendant plus de deux ans avant de chercher à obtenir l’aide d’un médecin comptaient des connaissances moindres en matière de fertilité (P = 0,038). De plus, les connaissances en matière de fertilité étaient supérieures chez les femmes qui avaient déjà cherché à obtenir de l’aide pour contrer leur infertilité auprès d’un médecin de famille, d’un gynécologue ou d’une autre clinique de fertilité (P = 0,001). Le fait de détenir des connaissances élevées en matière de fertilité était en corrélation avec une scolarité accrue (tendance linéaire P < 0,001). Enfin, les connaissances en matière de fertilité ont également varié en fonction de l’ethnicité (ANOVA P = 0,025); toutefois, l’âge auquel les femmes de différentes ethnicités ont cherché à obtenir un traitement était semblable (ANOVA P = 0,13). Conclusion : Chez de nouvelles patientes cherchant à obtenir un traitement médical, les connaissances en matière de fertilité ont été associées avec le délai avant la mise en œuvre de la démarche visant l’obtention d’un traitement, l’ethnicité et le niveau de scolarité. Cette étude démontre la nécessité de renseigner les femmes en âge de procréer et identifie les populations particulières de patientes canadiennes qui tireraient le plus profit d’une sensibilisation accrue au sujet de l’infertilité.
Keywords: age; duration of infertility; education; ethnicity; fertility awareness; health literacy.