Background: The bacterium Kingella kingae may be an under-recognized cause of septic arthritis in Canadian children because it is difficult to grow in culture and best detected using molecular methods.
Objectives: To determine whether K kingae is present in culture-negative joint fluid specimens from children in eastern Ontario using polymerase chain reaction (PCR) detection methods.
Methods: K kingae PCR testing was performed using residual bacterial culture-negative joint fluid collected from 2010 to 2013 at a children's hospital in Ottawa, Ontario. The clinical features of children with infections caused by K kingae were compared with those of children with infections caused by the 'typical' septic arthritis bacteria, Staphylococcus aureus and Streptococcus pyogenes.
Results: A total of 50 joint fluid specimens were submitted over the study period. Ten were culture-positive, eight for S aureus and two for S pyogenes. Residual joint fluid was available for 27 of the 40 culture-negative specimens and K kingae was detected using PCR in seven (25.93%) of these samples. Children with K kingae were significantly younger (median age 1.7 versus 11.3 years; P=0.01) and had lower C-reactive protein levels (median 23.8 mg/L versus 117.6. mg/L; P=0.01) than those infected with other bacteria.
Conclusions: K kingae was frequently detected using PCR in culture-negative joint fluid specimens from children in eastern Ontario. K kingae PCR testing of culture-negative joint samples in children appears to be warranted.
Historique: La bactérie Kingella kingae peut être une cause sousdiagnostiquée d’arthrite septique chez les enfants canadiens, car elle est difficile à développer en culture et qu’elle est plus facile à déceler à l’aide de méthodes moléculaires.
Objectifs: Déterminer si le K kingae est présent dans des prélèvements de liquide articulaire à bactériologie négative provenant d’enfants de l’est de l’Ontario, à l’aide des méthodes de détection par amplification en chaîne par polymérase (PCR).
Méthodologie: Les chercheurs ont réalisé la PCR du K kingae dans le liquide articulaire à bactériologie négative résiduel prélevé entre 2010 et 2013 dans un hôpital pour enfants d’Ottawa, en Ontario. Ils ont comparé les caractéristiques cliniques des enfants atteints d’une infection causée par le K kingae à celles d’enfants infectés par les bactéries habituellement responsables de l’arthrite septique, soit le Staphylococcus aureus et le Streptococcus pyogenes.
Résultats: Au total, 50 prélèvements de liquide articulaire ont été soumis pendant la période de l’étude. Dix étaient à bactériologie positive, soit huit au S aureus et deux au S pyogenes. Il y avait du liquide articulaire résiduel pour 27 des 40 prélèvements à bactériologie négative, et le K kingae a été décelé par PCR dans sept d’entre eux (25,93 %). Les enfants infectés par le K kingae étaient beaucoup plus jeunes (âge médian de 1,7 an plutôt que de 11,3 ans; P=0,01) et avaient un taux de protéine C-réactive plus faible (médiane de 23,8 mg/L plutôt que de 117,6 mg/L; P=0,01) que ceux infectés par d’autres bactéries.
Conclusions: Le K kingae était souvent décelé par PCR dans les prélèvements de liquide articulaire à bactériologie négative réalisés chez des enfants de l’est de l’Ontario. Il semble justifié d’effectuer une PCR du K kingae dans les prélèvements articulaires à bactériologie négative réalisés chez les enfants.
Keywords: Kingella kingae; PCR; Septic arthritis.