Following an American and then international initiative, the Swiss Society of Internal Medicine launched the « Smarter Medicine » campaign in 2014 with five recommendations of activities to be avoided, focusing on low back pain, antibiotic prescriptions, pre-operative chest x-rays, prostate cancer screening and treatment with proton pump inhibitors. In 2016, 69 % of family physicians reported that they knew the recommendations and levels of agreement were very high. However, physicians reported differences between recommendations in how often they are followed in practice, and there remains room for improvement. We need to put in place training programs at the pre- and post-graduate levels, as well as continuing medical education. It would also be useful to educate patients.
En écho à une initiative américaine puis internationale, la Société Suisse de Médecine Interne lançait, en 2014, la campagne « Smarter Medicine » avec cinq recommandations de pratiques à éviter concernant les douleurs lombaires, la prescription d’antibiotiques, la radiographie de thorax préopératoire, le dépistage du cancer de la prostate et le traitement par inhibiteurs de la pompe à protons. En 2016, 69 % des médecins de famille connaissaient ces recommandations et se déclaraient très en accord avec celles-ci. Cependant, leur mise en pratique, bien que fréquente (deux tiers des cas) présentait des variations selon le domaine. Une marge de progression non négligeable subsiste donc encore. Celle-ci doit passer par la mise en place d’une formation adaptée en pré, postgraduée et continue. Une sensibilisation des patients serait également utile.