Background: International Classification of Diseases, 10th Revision codes (ICD-10) for autosomal dominant polycystic kidney disease (ADPKD) is used within several administrative health care databases. It is unknown whether these codes identify patients who meet strict clinical criteria for ADPKD.
Objective: The objective of this study is (1) to determine whether different ICD-10 coding algorithms identify adult patients who meet strict clinical criteria for ADPKD as assessed through medical chart review and (2) to assess the number of patients identified with different ADPKD coding algorithms in Ontario.
Design: Validation study of health care database codes, and prevalence.
Setting: Ontario, Canada.
Patients: For the chart review, 201 adult patients with hospital encounters between April 1, 2002, and March 31, 2014, assigned either ICD-10 codes Q61.2 or Q61.3.
Measurements: This study measured positive predictive value of the ICD-10 coding algorithms and the number of Ontarians identified with different coding algorithms.
Methods: We manually reviewed a random sample of medical charts in London, Ontario, Canada, and determined whether or not ADPKD was present according to strict clinical criteria.
Results: The presence of either ICD-10 code Q61.2 or Q61.3 in a hospital encounter had a positive predictive value of 85% (95% confidence interval [CI], 79%-89%) and identified 2981 Ontarians (0.02% of the Ontario adult population). The presence of ICD-10 code Q61.2 in a hospital encounter had a positive predictive value of 97% (95% CI, 86%-100%) and identified 394 adults in Ontario (0.003% of the Ontario adult population).
Limitations: (1) We could not calculate other measures of validity; (2) the coding algorithms do not identify patients without hospital encounters; and (3) coding practices may differ between hospitals.
Conclusions: Most patients with ICD-10 code Q61.2 or Q61.3 assigned during their hospital encounters have ADPKD according to the clinical criteria. These codes can be used to assemble cohorts of adult patients with ADPKD and hospital encounters.
Mise en contexte: La 10e révision des codes de l’International Classification of Diseases (ICD-10) est utilisée dans plusieurs bases de données administratives des centres de soins pour le classement de la maladie polykystique autosomique dominante (MPR). On ignore toutefois si ces codes permettent d’identifier clairement les patients qui satisfont les critères cliniques stricts de la maladie.
Objectifs de l’étude: 1) Déterminer si les différents algorithmes de codage de la ICD-10 réussissent à identifier de manière efficace les patients adultes satisfaisant les critères cliniques stricts de la MPR tels qu’évalués par la consultation des dossiers médicaux; 2) Évaluer le nombre de patients qui sont identifiés par les différents algorithmes de codage pour la MPR, en Ontario.
Cadre et type d’étude: Il s’agit d’une étude de validation des codes de classification obtenus dans les bases de données des centres de soins de l’Ontario, au Canada, ainsi que de leur prévalence.
Patients: On a révisé les dossiers médicaux de 201 patients adultes ayant reçu une consultation en centre hospitalier entre le 1er avril 2002 et le 31 mars 2014, et à qui les codes ICD-10 Q61.2 ou Q61.3 pour la MPR ont été assignés.
Mesures: Les valeurs prédictives positives des algorithmes de codage ICD-10 ainsi que le nombre d’Ontariens identifiés comme patients atteints de MPR par les différents algorithmes de codage ont été retenus pour l’étude.
Méthodologie: Un échantillon aléatoire de dossiers médicaux en provenance de London, en Ontario (Canada) a été révisé manuellement afin de déterminer lesquels indiquaient la présence d’une MPR selon les critères cliniques stricts pour cette maladie.
Résultats: La présence des codes ICD-10 Q61.2 ou Q61.3 lors d’une consultation à l’hôpital a eu une valeur prédictive positive dans 85% des cas (IC 95%: 79 à 89%), et a permis l’identification d’un total de 2 981 patients ontariens (0,02% de la population adulte en Ontario). Le codage ICD-10 Q61.2 à lui seul a eu une valeur prédictive positive dans 97% des cas (IC 95%: 86 à 100%) et a permis l’identification de 394 patients (0,003% de la population adulte en Ontario).
Limites de l’étude: 1) Nous n’avons pu calculer aucune autre mesure de validité; 2) Les algorithmes de codage n’identifient pas les patients s’ils ne sont pas en consultation en centre hospitalier; 3) Les pratiques de codage peuvent varier d’un hôpital à un autre.
Conclusions: La majorité des patients codés ICD-10 Q61.2 ou Q61.3 à la suite d’une consultation en centre hospitalier était atteinte de maladie polykystique autosomique dominante selon les critères cliniques stricts pour cette maladie. Ainsi, cette codification peut être utilisée pour jumeler des cohortes de patients adultes atteints de MPR avec leurs consultations en hôpital.
Keywords: administrative data; polycystic kidney disease; positive predictive value; validation study; validity.