Objective: Though previous research has identified the high burden of mental health and addiction (MHA) concerns among precariously housed youth, earlier studies have not examined differences in MHA concerns among housing insecure Canadian youth across sectors. This study examines this issue using the Global Appraisal of Individual Needs Short Screener (GAIN-SS) in a cross-sectoral sample of Canadian youth.
Method: A total of 2605 youth ages 12 to 24 seeking services across sectors completed the GAIN-SS and a sociodemographic form. The analyses described demographic variables and sector of presentation, then evaluated internalizing, externalizing, substance use, and crime/violence concerns based on housing status.
Results: While many precariously housed youth presented through the housing/outreach/support sector, 33.6% presented to other sectors. Housing groups endorsed comparably high levels of internalizing and externalizing problems. However, precariously housed youth reported higher rates of problematic substance use (OR = 1.54; 95% CI 1.25, 1.88; p < 0.01) and crime/violence issues (OR = 1.95; 95% CI 1.54, 2.46; p < 0.01). Precariously housed youth were 48% more likely to endorse concurrent disorders (OR = 1.48; 95% CI 1.21, 1.82; p < 0.01), which was largely driven by the high rate of concurrent disorders among precariously housed females.
Conclusions: Since precariously housed youth with multiple clinical needs presented across sectors, attention must be given to screening for both housing stability and MHA and building stronger cross-sectoral partnerships. The findings should encourage systematic screening, MHA training and capacity building within housing sectors as well as integrated services across all youth-serving organizations.
Objectif: Bien que la recherche antérieure ait identifié le lourd fardeau des problèmes de santé mentale et de dépendance (SMD) chez les jeunes au logement précaire, les études précédentes n’ont pas examiné les différences des problèmes de SMD chez les jeunes canadiens au logement précaire de tous les secteurs. La présente étude se penche sur cette question à l’aide de la version abrégée de l’évaluation générale des besoins individuels (GAIN-SS) dans un échantillon intersectoriel de jeunes canadiens.
Méthode: Un total de 2605 jeunes de 12 à 24 ans demandant des services dans tous les secteurs ont rempli la GAIN-SS et un formulaire sociodémographique. Les analyses ont décrit les variables démographiques et le secteur de présentation, puis évalué l’internalisation, l’externalisation, l’utilisation de substances, et les problèmes de crime/violence basés sur la situation du logement.
Résultats: Même si nombre de jeunes au logement précaire se sont présentés dans le secteur logement/entraide/soutien, 33,6% d’entre eux se sont présentés à d’autres secteurs. Les groupes de logement présentaient des niveaux comparativement élevés de problèmes d’internalisation et d’externalisation. Toutefois, les jeunes au logement précaire déclaraient des taux élevés d’utilisation de substances problématique (RC = 1,54; IC à 95% 1,25 à 1,88; p < 0,01) et des problèmes de crime/violence (RC = 1,95; IC à 95% 1,54 à 2,46; p < 0,01). Les jeunes au logement précaire étaient 48% plus susceptibles de présenter des troubles co-occurrents (RC = 1,48; IC à 95% 1,21 à 1,82; p < 0,01), ce qui était largement attribuable au taux élevé de troubles co-occurrents chez les jeunes femmes au logement précaire.
Conclusions: Puisque les jeunes au logement précaire ayant de multiples besoins cliniques étaient présents dans tous les secteurs, il faut porter notre attention au dépistage de l’instabilité du logement et de la SMD, et former des partenariats intersectoriels plus solides. Les résultats devraient encourager un dépistage systématique, la formation en matière de SMD et de renforcement des capacités dans les secteurs de logement ainsi que les services intégrés dans tous les organismes qui desservent les jeunes.
Keywords: adolescent; concurrent disorder; homeless youth; mental health; substance use.