Objective: As part of a quality improvement process, we propose a model of routinely monitoring electroconvulsive therapy (ECT) in Canadian provinces using linked health administrative databases to generate provincial periodic reports, influence policy, and standardise ECT practices.
Methods: ECT practice in Quebec was studied from 1996 to 2013, using longitudinal data from the Quebec Integrated Chronic Disease Surveillance System of the Institut National de Santé Publique du Québec, which links 5 health administrative databases. The population included all persons, aged 18 y and over, eligible for the health insurance registry, who received an ECT treatment at least once during the year.
Results: Among recorded cases, 75% were identified by physician claims and hospitalisation files, 19% exclusively by physician claims, and 6% by hospitalisation files. From 1996 to 2013, 8,149 persons in Quebec received ECT with an annual prevalence rate of 13 per 100,000. A decline was observed, which was more pronounced in women and in older persons. On average, each patient received 9.7 treatments of ECT annually. The proportion of acute ECT decreased whereas maintenance treatment proportions increased. A wide variation in the use of ECT was observed among regions and psychiatrists.
Conclusion: This study demonstrates the profitable use of administrative data to monitor ECT use in Quebec, and provides a reliable method that could be replicated in other Canadian provinces. Although Quebec has one of the lowest utilisation rates reported in industrialized countries, regional disparities highlighted the need for a deeper examination of the quality and monitoring of ECT care and services.
Objectif:: Dans le cadre d’un processus d’amélioration de la qualité, nous proposons un modèle de surveillance provinciale de l’électroconvulsivothérapie (ECT), basé sur l’utilisation des données médico-administratives, qui permettrait de produire régulièrement des rapports provinciaux, d’influencer les politiques et standardiser les pratiques d’ECT.
Méthodes:: La pratique d’ECT a été étudiée à partir des données longitudinales issues du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec de l’Institut national de santé publique du Québec, qui regroupe cinq bases de données médico-administratives. La population incluait l’ensemble des personnes admissibles à la Régie de l’assurance maladie du Québec, âgées de 18 ans et plus, ayant eu de l’ECT au cours de l’année.
Résultats:: Parmi les cas répertoriés, 75 % ont été identifiés à la fois par le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et par le fichier des hospitalisations, 19 % exclusivement identifiés par le fichier des services médicaux et 6 % exclusivement par le fichier des hospitalisations. De 1996 à 2013, 8 149 personnes du Québec ont reçu de l’ECT avec une prévalence annuelle de 13 par 100 000. Une baisse d’utilisation, plus prononcée chez les femmes et les personnes âgées, a été observée. En moyenne, chaque personne a reçu 9.7 séances d’ECT par année. L’administration d’ECT en phase aiguë a sensiblement diminué durant cette période, contrairement à l’ECT d’entretien qui a augmenté. Une grande variation de l’utilisation de l’ECT entre les régions et les psychiatres a été constatée.
Conclusion:: Cette étude démontre l’avantage de l’utilisation des données administratives pour surveiller l’usage de l’ECT au Québec, et offre une méthode fiable qui pourrait être reproduite dans les autres provinces canadiennes. Bien que le Québec ait un taux d’utilisation parmi les plus faibles reportés dans les pays industrialisés, les disparités régionales souligne la nécessité de mettre en place un système de suivi plus élaboré de la qualité des soins et des services d’ECT.
Keywords: Electroconvulsive therapy; Quebec; epidemiology; mental illness; practice variation; prevalence; surveillance system; survey.