Immunotherapy, based on the immune response to tumor cells, gives a new therapeutic hope for lung cancer whose prognosis remains dark. Four molecules are currently available in clinical practice. They were first studied for non-small cell cancers in the second and third line of treatment with a significant improvement in overall survival, then in maintenance treatment and more recently in the front line with a significant response. Their complications, mainly dysimmune adverse effects, are protean but immunotherapy remains better tolerated than chemotherapy. It opens many perspectives but further studies, including biomarkers, are still needed.
L’immunothérapie, basée sur la réponse immunitaire aux cellules tumorales, donne un nouvel espoir thérapeutique pour le cancer pulmonaire dont le pronostic reste sombre. Quatre molécules sont actuellement disponibles en pratique clinique. Elles ont tout d’abord été étudiées pour des cancers non à petites cellules en deuxième et troisième lignes de traitement, avec une amélioration significative de la survie globale, ensuite dans le traitement de maintenance et, plus récemment, en première ligne avec une réponse significative. Leurs complications, principalement dysimmunitaires, sont protéiformes, mais l’immunothérapie reste mieux tolérée que la chimiothérapie. Elle ouvre de nombreuses perspectives, mais des études complémentaires, entre autres sur les biomarqueurs, sont encore nécessaires.