Objective: To examine the impact of neighbourhood marginalization on avoidable mortality (AM) from preventable and treatable causes of death.
Methods: All premature deaths between 1993 and 2014 (N = 691,453) in Ontario, Canada, were assigned to quintiles of neighbourhood marginalization using the four dimensions of the Ontario Marginalization Index: dependency, ethnic concentration, material deprivation, and residential instability. We conducted two multivariate logistic regressions to examine the association between neighbourhood marginalization, first with AM compared with non-AM as the outcome, and second with AM from preventable causes compared with treatable causes as the outcome. All models were adjusted for decedent age, sex, urban/rural location, and level of comorbidity.
Results: A total of 463,015 deaths were classified as AM and 228,438 deaths were classified as non-AM. Persons living in the most materially deprived (OR, 1.24; 95% CI, 1.22 to 1.27) and residentially unstable neighbourhoods (OR, 1.13; 95% CI, 1.11 to 1.15) had greater odds of AM, particularly from preventable causes. Those living in the most dependent (OR, 0.91; 95% CI, 0.89 to 0.93) and ethnically concentrated neighbourhoods (OR, 0.93; 95% CI, 0.91 to 0.93) had lower odds of AM, although when AM occurred, it was more likely to arise from treatable causes.
Conclusion: Different marginalization dimensions have unique associations with AM. By identifying how different aspects of neighbourhood marginalization influence AM, these results may have important implications for future public health efforts to reduce inequities in avoidable deaths.
Objectif: Examiner les incidences de la marginalisation du quartier sur la mortalité évitable due aux causes de décès évitables et traitables.
Méthode: Tous les décès prématurés survenus entre 1993 et 2014 (n = 691 453) en Ontario, au Canada, ont été associés à un quintile de marginalisation du quartier à l’aide des quatre dimensions de l’indice de marginalisation ontarien : la dépendance, la concentration ethnique, la défavorisation matérielle et l’instabilité résidentielle. Nous avons effectué deux régressions logistiques multivariées pour examiner l’association entre la marginalisation du quartier, la première axée sur la mortalité évitable (MÉ) comparée à la mortalité inévitable, et la seconde axée sur la MÉ de causes évitables comparée à la MÉ de causes traitables. Tous les modèles ont été ajustés en fonction de l’âge, du sexe, du milieu de vie (urbain ou rural) et des niveaux de comorbidité de la personne décédée.
Résultats: En tout, 463 015 décès ont été catégorisés comme étant évitables, et 228 438 décès comme étant inévitables. Les résidents des quartiers les plus défavorisés sur le plan matériel (RC : 1,24, IC de 95 % : 1,22 à 1,27) et les plus instables sur le plan résidentiel (RC : 1,13, IC de 95 % : 1,11 à 1,15) présentaient une probabilité accrue de MÉ, particulièrement de causes évitables. Chez les résidents des quartiers présentant la plus grande dépendance (RC : 0,91, IC de 95 % : 0,89 à 0,93) et la plus grande concentration ethnique (RC : 0,93, IC de 95 % : 0,91 à 0,93), la probabilité de MÉ était plus faible, mais quand elle survenait, elle était plus susceptible de découler de causes traitables.
Conclusion: Différentes dimensions de la marginalisation présentent des associations uniques avec la MÉ. En indiquant comment différents aspects de la marginalisation du quartier influencent la MÉ, ces résultats peuvent avoir des conséquences importantes pour les futures démarches de santé publique visant à réduire les inégalités devant la mortalité évitable.
Keywords: Avoidable mortality; Dependency; Ethnic concentration; Marginalization; Material deprivation; Residential instability.