Objective: To determine the proportion of chronic low back pain patients who achieve a clinically meaningful response from different pharmacologic and nonpharmacologic treatments.
Data sources: MEDLINE, EMBASE, Cochrane Library, and gray literature search.
Study selection: Published randomized controlled trials (RCTs) that reported a responder analysis of adults with chronic low back pain treated with any of the following 15 interventions: oral or topical nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs), exercise, acupuncture, spinal manipulation therapy, corticosteroid injections, acetaminophen, oral opioids, anticonvulsants, tricyclic antidepressants, serotonin-norepinephrine reuptake inhibitors (SNRIs), selective serotonin reuptake inhibitors, cannabinoids, oral muscle relaxants, or topical rubefacients.
Synthesis: A total of 63 RCTs were included. There was moderate certainty that exercise (risk ratio [RR] of 1.71; 95% CI 1.37 to 2.15; number needed to treat [NNT] of 7), oral NSAIDs (RR = 1.44; 95% CI 1.17 to 1.78; NNT = 6), and SNRIs (duloxetine; RR = 1.25; 95% CI 1.13 to 1.38; NNT = 10) provide clinically meaningful benefits to patients with chronic low back pain. Exercise was the only intervention with sustained benefit (up to 48 weeks). There was low certainty that spinal manipulation therapy and topical rubefacients benefit patients. The benefit of acupuncture disappeared in higher-quality, longer (> 4 weeks) trials. Very low-quality evidence demonstrated that corticosteroid injections are ineffective. Patients treated with opioids had a greater likelihood of discontinuing treatment owing to an adverse event (number needed to harm of 5) than continuing treatment to derive any clinically meaningful benefit (NNT = 16), while those treated with SNRIs (duloxetine) had a similar likelihood of continuing treatment to attain benefit (NNT = 10) as those discontinuing the medication owing to an adverse event (number need to harm of 11). One trial each of anticonvulsants and topical NSAIDs found similar benefit to that of placebo. No RCTs of acetaminophen, cannabinoids, muscle relaxants, selective serotonin reuptake inhibitors, or tricyclic antidepressants met the inclusion criteria.
Conclusion: Exercise, oral NSAIDs, and SNRIs (duloxetine) provide a clinically meaningful reduction in pain, with exercise being the only intervention that demonstrated sustained benefit after the intervention ended. Future high-quality trials that report responder analyses are required to provide a better understanding of the benefits and harms of interventions for patients with chronic low back pain.
Objectif: Déterminer la proportion de patients souffrant de lombalgie chronique qui ressentent un soulagement cliniquement significatif grâce à différents traitements pharmacologiques et non pharmacologiques.
Sources des données: Recension dans MEDLINE, EMBASE, la bibliothèque Cochrane et la documentation parallèle.
Sélection des études: Les études randomisées contrôlées (ERC) publiées qui rapportaient une analyse des réponses d’adultes souffrant de lombalgie chronique, traités au moyen de l’une ou l’autre des 15 interventions suivantes : anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) oraux ou topiques, exercice, acupuncture, thérapie par manipulation de la colonne, injections de corticostéroïdes, acétaminophène, opioïdes oraux, anticonvulsifs, antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-norépinéphrine (IRSN), inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, cannabinoïdes, relaxants musculaires oraux ou rubéfiants topiques.
Synthèse: La revue incluait 63 ERC. Selon des données modérément sûres, l’exercice (rapport de risques-avantages [RR] de 1,71; IC à 95 % de 1,37 à 2,15; nombre de sujets à traiter [NST] = 7), les AINS oraux (RR = 1,44; IC à 95 % de 1,17 à 1,78; NST = 6) et les IRSN (duloxétine; RR = 1,25; IC à 95 % de 1,13 à 1,38; NST = 10) procurent des bienfaits cliniquement significatifs aux patients souffrant de lombalgie chronique. L’exercice était la seule intervention dont les bienfaits étaient durables (jusqu’à 48 semaines). Les données étaient d’une faible certitude pour indiquer que la thérapie par manipulation de la colonne et les rubéfiants topiques étaient bénéfiques pour les patients. Les bienfaits de l’acupuncture disparaissaient dans les essais de qualité supérieure et de plus longue durée (≥ 4 semaines). Des données probantes de très faible qualité démontraient que les injections de corticostéroïdes étaient inefficaces. Il était plus probable que les patients traités avec des opioïdes cessent le traitement en raison d’un événement indésirable (nombre nécessaire pour nuire de 5) qu’ils le poursuivent pour obtenir un bienfait cliniquement significatif (NST = 16), tandis que chez les patients traités avec des IRSN (duloxétine), la probabilité était semblable, qu’ils poursuivent le traitement pour obtenir des bienfaits (NST = 10) ou qu’ils cessent le médicament en raison d’un événement indésirable (nombre nécessaire pour nuire de 11). Deux études, l’une sur les anticonvulsifs et l’autre sur les AINS, ont constaté des bienfaits semblables à ceux du placebo. Aucune ERC sur l’acétaminophène, les cannabinoïdes, les relaxants musculaires, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les antidépresseurs tricycliques n’a satisfaisait aux critères d’inclusion.
Conclusion: L’exercice, les AINS oraux et les IRSN (duloxétine) procurent une réduction cliniquement significative de la douleur; l’exercice est la seule intervention démontrant avoir des bienfaits soutenus après la fin de l’intervention. Il faudrait effectuer des études de grande qualité qui rapportent l’analyse des réponses des patients afin de mieux comprendre les bienfaits et les préjudices pour ceux qui souffrent de lombalgie chronique.
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