Objective: The increasing focus on adolescent personality disorder has tended to ignore evidence of the developmental continuity of the period from puberty to young adulthood. This study aims to: (1) describe the characteristics of a sample of young people with borderline personality disorder (BPD) who had no previous history of evidence-based treatment for the disorder and (2) compare their characteristics by participant age group.
Methods: One hundred and thirty-nine young people (15 to 25 years) with BPD, newly enrolled in the Monitoring Outcomes of BPD in Youth randomized controlled trial, completed semi-structured interview and self-report measures assessing demographic, clinical, and functional characteristics. Younger (aged 15 to 17 years; n = 64) and older (aged 18 to 25 years; n = 75) participants were compared on these same variables using t-tests, chi-square tests, and logistic regression.
Results: Young outpatients with BPD had extensive and severe psychopathology and were functioning poorly. Adolescents and young adults with BPD showed substantial similarities on 20 key aspects of their presentation. Significant between-groups differences were observed in household makeup, treatment history, antisocial personality disorder, emotion dysregulation, substance use, age of commencement and extent of self-harm, and achievement of age-appropriate educational milestones. Adolescent BPD group membership was predicted by family composition and self-harm, whereas young adult BPD group membership was predicted by not achieving age-appropriate milestones, vocational disengagement, and emotion dysregulation. The final model explained 54% of the variance and correctly classified 80.2% of the sample by age.
Conclusions: Both adolescents and young adults with early stage BPD present with severe and often similar problems to one another, supporting developmental continuity across this age range. However, there are also meaningful differences in presentation, suggesting that pathways to care might differ by age and/or developmental stage. Detection and intervention for personality disorder should not be delayed until individuals reach 18 years of age.
Objectif:: L’attention croissante portée au trouble de la personnalité limite chez les adolescents a tendance à ignorer les données probantes de la continuité développementale pour la période de la puberté au jeune âge adulte. La présente étude vise à: (1) décrire les caractéristiques d’un échantillon de jeunes gens souffrant du trouble de la personnalité limite (TPL) qui n’avaient pas d’antécédents de traitement fondé sur des données probantes pour le trouble; et (2) comparer les caractéristiques des participants par groupe d’âge.
Méthode:: Cent trente-neuf jeunes gens (de 15 à 25 ans) souffrant du TPL, nouvellement inscrits dans l’essai randomisé contrôlé MOBY, ont répondu à une entrevue semi-structurée et à des mesures auto-administrées évaluant les caractéristiques démographiques, cliniques et fonctionnelles. Les participants plus jeunes (de 15 à 17 ans; n = 64) et plus âgés (de 18 à 25 ans; n = 75) ont été comparés selon ces mêmes variables à l’aide de t-tests, de tests chi-carré, et de la régression logistique.
Résultats:: Les jeunes patients ambulatoires souffrant du TPL avaient une psychopathologie développée et grave, et avaient un mauvais fonctionnement. Les adolescents et les jeunes adultes souffrant du TPL révélaient des similarités substantielles à 20 aspects clés de leur présentation. Des différences significatives ont été observées entre les groupes en ce qui concerne la composition du ménage, les antécédents de traitement, le trouble de la personnalité antisociale, la dérégulation des émotions, l’utilisation de substances, l’âge du commencement, et l’étendue de l’automutilation, et la réussite des étapes éducatives appropriées à leur âge. L’appartenance au groupe des adolescents souffrant du TPL était prédite par la composition familiale et l’automutilation, alors que l’appartenance au groupe des jeunes adultes souffrant du TPL était prédite par le fait de ne pas réussir les étapes appropriées à leur âge, le désengagement professionnel, et la dérégulation des émotions. Le modèle final expliquait 54% de la variance et classait correctement 80,2% de l’échantillon selon l’âge.
Conclusions:: Les adolescents et les jeunes adultes en première phase du TPL présentent de graves problèmes souvent semblables les uns aux autres, soutenant la continuité développementale dans cette tranche d’âge. Toutefois, il y a également des différences significatives dans la présentation, ce qui suggère que les trajectoires de soins pourraient différer selon l’âge et/ou le stade développemental. La détection du trouble de la personnalité et l’intervention ne devraient pas retarder avant que les personnes aient 18 ans.
Keywords: adolescents; borderline personality disorder; early intervention; psychiatry; randomized controlled trial; treatment; young adults; youth.