Introduction: malaria during pregnancy is a major public health problem in Africa. It can have serious consequences for mother, fetus and newborn. It is associated with high maternal and infant mortality rate. The purpose of our study was to determine the prevalence of plasmodium infection in pregnant women, describe their clinical signs and potential complications, analyze associated factors, and propose preventive measures.
Methods: we conducted a cross-sectional study at the Issaka Gazobi Maternity Ward (MIG), Niamey, from 1 June to 30 November 2017. Diagnosis was based on microscopic examination.
Results: two hundred and forty-nine (249) women were included in this study. The prevalence of plasmodium infection was 36.5% (IC95%; [30.6; 42.9]). Mean parasite density was 177 P/μl (SD: 121; [40; 800]). All infections were due to P. falciparum. Seventy-three point six percent (67/91) of infected women were asymptomatic. Only 26.4% (24/91) of them had uncomplicated malaria; 9.6% (6/91) had miscarriage; 38.4% of newborns were low birthweight; 26.51% (66/249) developed congenital malaria. Mortality rate was 1.1% (1/ 91). Intermittent preventive treatment (IPT) significantly protected patients against gestational malaria (p=0.01).
Conclusion: in Niger, P. falciparum infection very commonly affects pregnant women. It is most often asymptomatic but it can lead to uncomplicated or even severe malaria. Main consequences include abortion, low birth weight, intrauterine growth retardation, congenital malaria and maternal death. IPT and the use of long-lasting insecticide-treated mosquito nets (LLINs) can prevent infection.
Introduction: le paludisme chez la femme enceinte est un problème majeur de santé publique en Afrique. Il a des conséquences graves aussi bien sur la mère, le fœtus que le nouveau-né. Il est responsable d´un fort taux de morbi-mortalité maternelle et infantile. L´objectif de l´étude est de déterminer la prévalence de l´infection plasmodiale chez la femme enceinte, décrire ses signes cliniques et ses complications éventuelles, analyser les facteurs associés et proposer des mesures de prévention.
Méthodes: il s´agit d´une étude transversale, conduite du 1er juin au 30 novembre 2017 à la Maternité Issaka Gazobi (MIG) de Niamey. Le diagnostic a été fait par microscopie.
Résultats: deux cents quarante-neuf (249) femmes ont été incluses dans cette étude. La prévalence de l´infection plasmodiale était de 36,5% (IC95%; [30,6; 42,9]). La densité parasitaire moyenne était de 177 P/μl (DS: 121; [40; 800]). Toutes les infections étaient à P. falciparum. Un peu plus de soixante-treize pourcent (73,6%). Seules 26,4% (24/91) ont fait un paludisme non compliqué ; 9,6% (6/91) ont avorté ; 38,4% des nouveau-nés avaient un faible poids à la naissance et 26,51% (66/249) ont développé un paludisme congénital. Le taux de létalité était de 1,1% (1/91). Le traitement préventif intermittent (TPI) protège significativement contre le paludisme gestationnel (p=0,01).
Conclusion: l´infection des femmes enceintes par le P. falciparum est très fréquente au Niger. Ce portage est le plus souvent asymptomatique mais peut évoluer vers un paludisme non compliqué ou même sévère. Les principales conséquences sont l´avortement, le faible poids à la naissance, le retard de croissance intra utero, le paludisme congénital et le décès maternel. Le TPI et l´utilisation de la moustiquaire imprégnée d´insecticide à longue durée d´action (MILDA) permettent de prévenir l´infection.
Keywords: Malaria; Niger; clinical signs; pregnant women; risk factors.
Copyright: Zara Maman Oumarou et al.