Background: The pandemic has affected hundreds of millions of people; early reports suggesting high rates of prolonged symptoms may be prone to selection bias.
Methods: In a program caring for all SARS-CoV-2 positive inpatients and outpatients between March to October 2020, and offering universal 90-day follow-up, we compared those who died prior to 90 days, not responding to follow-up, declining, or accepting follow-up. Among those seen or declining follow-up, we determined the prevalence and predictors of persistent symptoms.
Results: Among 993 patients, 21 (2.1%) died prior to 90 days, 506 (50.9%) did not respond, 260 (26.1%) declined follow-up because they were well, and 206 (20.7%) were fully assessed. Of 466 who responded to follow-up inquiry, 133 (28.5%) reported ≥1 persistent symptom, including constitutional (15.5%), psychiatric (14.2%), rheumatologic (13.1%), neurologic (13.1%), cardiorespiratory (12.0%), and gastrointestinal (1.7%). Predictors differed for each symptom type. Any persistent symptom was more common in older patients (adjusted odds ratio [aOR] 1.11, 95% CI 1.04 to 1.18/5 years), those diagnosed in hospital (aOR 2.03, 95% CI 1.24 to 3.33) and those with initial constitutional and rheumatologic symptoms. Patients not responding to follow-up were younger and healthier at baseline.
Conclusion: Persistent symptoms are common and diverse 3 months post-COVID-19 but are likely over-estimated by most reports.
Historique: La pandémie touche des centaines de millions de gens. Les rapports précoces laissant croire à des symptômes prolongés pourraient être assujettis à un biais de sélection.
Méthodologie: Dans un programme de soins auprès de tous les patients ambulatoires et hospitalisés ayant reçu un résultat positif au SRAS-CoV-2 entre mars et octobre 2020, assorti d’un suivi universel de 90 jours, les chercheurs ont comparé les personnes qui ont succombé avant 90 jours, n’ont pas répondu au suivi ou ont décliné ou accepté le suivi. Chez celles qui ont été vues ou ont décliné le suivi, ils ont déterminé la prévalence et les prédicteurs de symptômes persistants.
Résultats: Chez les 993 patients, 21 (2,1 %) sont décédés avant les 90 jours, 506 (50,9 %) n’ont pas répondu, 260 (26,1 %) ont décliné le suivi parce qu’ils se sentaient bien et 206 (20,7 %) se sont soumis à une évaluation complète. Des 466 qui ont répondu à l’offre de suivi, 133 (28,5 %) ont signalé ressentir au moins un symptôme persistant, y compris d’ordre constitutionnel (15,5 %), psychiatrique (14,2 %), rhumatologique (13,1 %), neurologique (13,1 %), cardiorespiratoire (12,0 %) et gastro-intestinal (1,7 %). Les prédicteurs différaient en fonction de chaque type de symptômes. Les symptômes persistants étaient courants chez les personnes âgées (rapport de cotes corrigé [RCc] 1,11, IC à 95 %, 1,04 à 1,18/cinq ans), les personnes diagnostiquées à l’hôpital (RCc 2,03, IC à 95 %, 1,24 à 3,33) et celles dont les manifestations initiales comportaient des symptômes constitutionnels et rhumatologiques. Les patients qui ne répondaient pas au suivi étaient plus jeunes et en meilleure santé au départ.
Conclusion: Les symptômes persistants sont courants et diversifiés trois mois après la COVID-19, mais sont probablement surestimés dans la plupart des rapports.
Keywords: COVID-19; outpatients; persistent symptoms; post-COVID-19; prevalence.
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