[Risk factors and management of uterine rupture in a 1st reference structure in Mali: case of the Bougouni health district]

Mali Med. 2022;37(3):15-22.
[Article in French]

Abstract

The objective was to assess the risk factors for and to suggest therapeutic aspects.

Materials and methods: We carried out a case-control study at the Bougouni Reference health center in 2019.

Results: From January to December 31, 2019; out of 1161 deliveries, 43 uterine rupture were recorded, 3.7% corresponding to one uterine rupture for 27 deliveries. Patients 35 years and older were more affected by uterine rupture (44.2%) with ORaIC95% = 6.3 [1.5 - 26.3]. Obstetric evacuations had an ORaIC95% = 25.6 [7.8-83.7]. All of the patients were housewives (97.7%) versus (82.3%) controls with ORaIC95% = 8.9 (1.1-69). Pauciparous and multiparous had an ORaIC95% = 6.2 [1.8 - 20.3] and 4.1 [1.3 - 12.9], respectively. The uterine scar (20.9%) of cases versus 8.1% of controls had a 95% ORaIC95% = 2.9 [1.1 - 8.7]. Indeed the absence of ANC was a risk factor, ORaIC95% = 3.0 [1.3 - 6.9]. The time to uterine rupture was < 6 hours in 95%. In fact 34 complete uterine rupture (79.1%) and 9 incomplete uterine rupture (20.9) were noted. Only 2.3% of cases gave birth vaginally. Treatment of uterine rupture was based on surgery (100%) supplemented by shock (51.2%) of cases and infection (100%) of cases.

Conclusion: Uterine rupture is common in our countries under medical care. Its effective prevention involves strategies aimed at acting on risk factors.

L'objectif était d'évaluer les facteurs de risque de la RU et de proposer les aspects thérapeutiques.

Matériels et méthodes: Nous avons réalisé une étude cas-témoins au centre de santé de Référence de Bougouni en 2019.

Résultats: De janvier au 31 décembre 2019 ; sur 1161 accouchements 43 RU ont été enregistrées soit 3,7% correspondant à une RU pour 27 accouchements. Les patientes de 35 ans et plus ont été plus touchée par la RU (44,2%) avec ORaIC95%= 6,3 [1,5 - 26,3]. Les évacuations obstétricales avaient un ORaIC95%=25,6 [7,8- 83,7]. La totalité des patientes étaient des femmes au foyer (97,7%) des cas versus (82,3%) des témoins avec ORaIC95%=8,9 (1,1-69). Les Paucipares et multipares avaient respectivement un ORaIC95%= 6,2 [1,8 - 20,3] et 4,1[1,3 - 12,9]. La cicatrice utérine (20,9%) des cas contre 8,1 % les témoins avait un ORaIC95%= 2,9 [1,1 - 8,7]. En effet l'absence de CPN étaient un facteur de risque, ORaIC95%= 3,0 [1,3 – 6,9]. Le délai de la RU était < 6 heures chez 95%. En effet 34 RU complètes (79,1%) et 9 RU incomplètes (20,9%) ont été notées. Seulement 2,3 % des cas avaient accouché par voie basse. Le traitement de la RU reposait sur la chirurgie (100%) complétée par celui du choc (51,2%) des cas et de l'infection (100%) des cas.

Conclusion: La RU est fréquente dans nos pays sous médicalisés. Sa prévention efficace passe par des stratégies visant à agir sur les facteurs de risque.

Keywords: Rupture utérine; Uterine rupture; diagnostic and therapeutic management; facteurs de risque; prise en charge diagnostique et therapeutique; risk factors.

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