Background: As of 2021, more than 6000 children and youth in Canada were living with end-stage kidney disease (ESKD), for which kidney transplantation is considered the preferred treatment by health professionals. Research shows that living donor kidney transplantation (LDKT) has superior allograft and recipient survival compared to deceased donor kidney transplantation (DDKT). However, in a pediatric setting, the choice of LDKT or DDKT is a summative consideration of factors weighed carefully by the patient's family, health care team, and patient. Decision-making surrounding transplantation may be more complex for racial and ethnic minorities as culturally specific values and beliefs are interwoven within dominant understandings and concepts of health and accepted models of health care. For example, Chinese Canadians have an increased risk of ESKD, yet reduced access to LDKT compared to White patients, despite being the largest visible minority population in Canada.
Objective: The objective of this qualitative study is to deepen our understandings of the decision-making process surrounding DDKT versus LDKT among parents of Chinese Canadian pediatric patients with chronic kidney disease (CKD).
Design: Qualitative descriptive study design.
Setting: The Nephrology Program at The Hospital for Sick Children in Toronto, Canada.
Participants: Caregivers of Chinese Canadian patients with CKD, 18 years of age or older, and who spoke English, Cantonese, or Mandarin.
Methods: One-on-one, semistructured interviews were conducted virtually, by a member of the research team and were audio-recorded and transcribed verbatim. Thematic analysis was used to explore participants' shared experience.
Results: Seven interviews were conducted with 6 mothers and 1 father of 6 Chinese Canadian pediatric patients with CKD: 4 patients had undergone a kidney transplant, and 2 were not yet listed for transplant. Analysis of data highlighted that cultural influences affected whether parents shared with others about their child's illness and experience. The cultural understanding that it is inappropriate to burden others contributed to the creation of an isolating experience for participants. Cultural influences also impacted whether parents asked others to be a living donor as participants articulated this would place a physical burden on the living donor (e.g., potential risk to their health) and an emotional burden on the participant as they would be indebted to a willing donor. Ultimately, parents' decision to choose DDKT or LDKT for their patient-child was a result of evaluating both options carefully and within an understanding that the ideal treatment choice reflected what was best for all family members.
Limitations: Findings reflect experiences of a small sample from a single recruitment site which may limit transferability.
Conclusions: Parents in this study felt that they had access to the necessary evidence-based information to make an informed decision about the choice of DDKT versus LDKT for their child. Participant narratives described feeling isolated within cultural communities of family and friends and participants' suggestion of benefiting from increased support may guide future research directions. Practitioners can offer direct and indirect support to families, with recognition of the importance of cultural values and family-centered care on decision-making within families. Opportunities are needed for accessible, virtual social support platforms to increase parental feelings of culturally mediated peer support from parents who share similar experiences.
Contexte: En 2021, plus de 6000 enfants et jeunes au Canada vivaient avec une insuffisance rénale terminale (IRT), une affection pour laquelle la transplantation rénale est considérée comme le traitement préférentiel par les professionnels de la santé. La recherche montre que la transplantation d’un rein de donneur vivant (TRDV) présente des taux de survie du greffon et du receveur supérieurs à ceux de la transplantation d’un rein de donneur décédé (TRDD). En contexte pédiatrique, le choix entre la TRDV et la TRDD fait l’objet d’une évaluation sommative de facteurs soigneusement pesés par le patient, sa famille et l’équipe de soins. La prise de décision entourant la transplantation peut s’avérer encore plus complexe pour les personnes issues des minorités raciales et ethniques, car des valeurs et croyances spécifiques à la culture sont imbriquées dans les conceptions et concepts dominants de la santé et les modèles de soins acceptés. Les Canadiens d’origine chinoise, par exemple, présentent un risque accru d’IRT, mais leur accès à la TRDV est réduit par rapport aux patients d’origine caucasienne, bien qu’ils constituent la plus importante minorité visible dans la population Canadienne.
Objectif: L’objectif de cette étude qualitative est d’approfondir notre compréhension du processus décisionnel entourant le choix entre la TRDD et la TRDV chez les parents de patients pédiatriques d’origine chinoise atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC).
Conception: Étude qualitative et descriptive.
Cadre: Le program de néphrologie de l’Hospital for Sick Children de Toronto (Canada).
Sujets: Des adultes proches aidants de patients Canadiens d’origine chinoise atteints d’IRC et parlant anglais, cantonais ou mandarin.
Méthodologie: Des entrevues individuelles semi-structurées ont été menées en mode virtuel par un membre de l’équipe de recherche; les entrevues ont été enregistrées (audio) et transcrites textuellement. L’analyze thématique a été utilisée pour explorer l’expérience commune des participants.
Résultats: Sept entrevues ont été menées auprès des parents (6 mères et un père) de 6 patients pédiatriques Canadiens d’origine chinoise atteints d’IRC: quatre avaient subi une greffe rénale, les deux autres n’étaient pas encore inscrits sur la liste pour une transplantation. L’analyze des données a révélé que les influences culturelles affectaient la façon dont les parents parlent de la maladie et de l’expérience de leur enfant avec d’autres personnes. La conception d’origine culturelle selon laquelle il n’est pas approprié d’accabler les autres a contribué à créer de l’isolement chez les participants. Les influences culturelles ont également interféré dans le fait de demander ou non à d’autres personnes d’être donneurs vivants; les participants ont expliqué que le don vivant imposait un fardeau physique au donneur vivant (p. ex., un risque pour sa santé) et un fardeau émotionnel au participant, car ceux-ci seraient redevables au donneur consentant. La décision des parents de choisir la TRDD ou la TRDV pour leur enfant aura finalement été le résultat d’une évaluation minutieuse des deux options, avec la perspective que le choix de traitement idéal reflétait ce qui était le mieux pour tous les membres de la famille.
Limites: Ces résultats reflètent les expériences d’un faible échantillon de sujets provenant d’un seul centre, ce qui peut limiter la transférabilité.
Conclusion: Les parents interrogés pour cette étude estimaient avoir eu accès aux informations factuelles nécessaires pour prendre une décision éclairée dans leur choix entre la TRDD et la TRDV pour leur enfant. Les récits des participants ont décrit leur sentiment d’isolement au sein des communautés culturelles de la famille et des amis; la suggestion des participants de bénéficier d’un soutien accru pourrait guider les orientations futures de la recherche. Les praticiens peuvent offrir un soutien direct et indirect aux familles en reconnaissant l’importance des valeurs culturelles et des soins centrés sur la famille dans la prise de décisions par les familles. Il est nécessaire de créer des plateformes de soutien social virtuelles et accessibles, afin que les parents aient le sentiment de bénéficier davantage du soutien culturel d’autres parents qui partagent des expériences similaires.
Keywords: chronic kidney disease (CKD); living kidney donation; parent support; pediatric kidney transplant.
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