Consanguinty and its impact on health and genome dynamic: An example from Tunisia

Tunis Med. 2024 May 5;102(5):256-265. doi: 10.62438/tunismed.v102i5.4787.
[Article in French]

Abstract

The genetic disease spectrum in Tunisia arises from the founder effect, genetic drift, selection, and consanguinity. The latter represents a deviation from panmixia, characterized by a non-random matrimonial choice that may be subject to several rules, such as socio-cultural, economic, or other factors. This shifts the genetic structure away from the Hardy-Weinberg equilibrium, increasing homozygous genotypes and decreasing heterozygotes, thus raising the frequency of autosomal recessive diseases. Similar to other Arab populations, Tunisia displays high consanguinity rates that vary geographically. Approximately 60% of reported diseases in Tunisia are autosomal recessive, with consanguinity possibly occurring in 80% of families for a specific disease. In inbred populations, consanguinity amplifies autosomal recessive disease risk, yet it does not influence autosomal dominant disease likelihood but rather impacts its phenotype. Consanguinity is also suggested to be a major factor in the homozygosity of deleterious variants leading to comorbid expression. At the genome level, inbred individuals inherit homozygous mutations and adjacent genomic regions known as runs of homozygosity (ROHs). Short ROHs indicate distant inbreeding, while long ROHs refer to recent inbreeding. ROHs are distributed rather irregularly across the genome, with certain short regions featuring an excess of ROH, known as ROH islands. In this review, we discuss consanguinity's impact on population health and genome dynamics, using Tunisia as a model.

Le spectre des maladies génétiques en Tunisie résulte de l'effet fondateur, de la dérive génétique, de la pression de sélection, et de la consanguinité. Celle-ci représente une déviation de la panmixie, caractérisée par un choix matrimonial non aléatoire, potentiellement influencé par des facteurs socio-culturels, économiques ou autres. Cela éloigne la structure génétique de l'équilibre de Hardy-Weinberg, augmentant les génotypes homozygotes et diminuant les hétérozygotes, ce qui élève la fréquence des maladies autosomiques récessives. Comme d'autres populations arabes, la Tunisie présente des taux de consanguinité élevés variant géographiquement. Les maladies autosomiques récessives représentent 60% des maladies signalées en Tunisie, avec une consanguinité potentielle dans 80% des familles touchées par une maladie spécifique. Dans les populations endogames, la consanguinité amplifie le risque de maladie autosomique récessive. Cependant, elle n’affecte pas la probabilité de maladies autosomiques dominantes, mais influence leur phénotype. La consanguinité est également un facteur majeur dans l'homozygotie des variants délétères conduisant à l'expression de comorbidités. Au niveau génomique, les individus consanguins héritent des mutations homozygotes et des régions génomiques adjacentes appelées régions d’homozygotie (ROHs). Les ROHs courtes et longues indiquent respectivement une consanguinité lointaine et récente. La distribution de ces segments dans le génome est très irrégulièrement avec certaines régions relativement courtes présentant des excès de ROHs, appelées îlots de ROHs. Dans cette revue, nous discutons de l'impact de la consanguinité sur la santé de la population, la dynamique, et la structure du génome, présentant la Tunisie comme modèle.

Keywords: Consanguinity; Endogamy; Genetic diseases; Genome structure; Health; Runs of homozygosity; Tunisia.

Publication types

  • Review
  • English Abstract

MeSH terms

  • Consanguinity*
  • Founder Effect
  • Genetic Diseases, Inborn / diagnosis
  • Genetic Diseases, Inborn / epidemiology
  • Genetic Diseases, Inborn / genetics
  • Genome, Human
  • Homozygote
  • Humans
  • Tunisia / epidemiology