A 10-year Retrospective Review of Patient-to-Patient Transmitted Pathogens in Culture-Positive Burn Wounds at a Tertiary Burn Center

Plast Surg (Oakv). 2024 Apr 28:22925503241249760. doi: 10.1177/22925503241249760. Online ahead of print.

Abstract

Introduction: Burn wound infection can progress to sepsis and is a significant source of morbidity and mortality. Prevalence of multidrug-resistant organisms are high in burn patients; these organisms can be transmitted between patients leading to poor outcomes. Objectives: To characterize patient-to-patient transmission of pathogens causing burn wound colonization at a single tertiary hospital burn center in Hamilton, Canada from 2011 to 2020. Methods: Retrospective chart review of patients admitted to the burn trauma unit at Hamilton General Hospital between 2011 and 2020. Antibiotic susceptibility panels of pathogens cultured from burn patients' wound swab/tissue cultures were compared against pathogens cultured from other burn/nonburn patients with overlapping admission dates. Pathogens were categorized into likely, possible, or unlikely transmission, or normal skin flora on a case-by-case basis. Results: There were 173 burn patients with positive wound culture and 613 nonburn patients included in the study. Included burn patients had median age 52 years, mostly male (73%) with flame injury (65%), and median total body surface area 18%. There were 18 patients (10%) with likely transmission and 54 patients (31%) with possible transmission. Most frequently implicated pathogens for likely patient-to-patient transmission were methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) (7 patients) and methicillin-resistant coagulase-negative Staphylococci (4 patients). Both burn and nonburn patients were implicated. Conclusion: The burden of patient-to-patient transmission in culture-positive burn wounds was estimated to be between 10% and 41%. Greater care should be taken to avoid patient-to-patient transmission of pathogens to minimize burn infection morbidity and mortality. Prospective studies should be conducted with genomic sequencing and correlation with clinical outcomes.

Introduction: L’infection des plaies par brûlure, qui peut évoluer en sepsis, est une source importante de morbidité et de mortalité. La prévalence d’organismes pharmacorésistants est élevée chez les patients brûlés; ces organismes peuvent être transmis entre patients et entraîner de mauvais résultats cliniques. Objectifs: Caractériser la transmission d’agents pathogènes entre patients, responsable de la colonisation de plaies par brûlure dans un centre hospitalier de soins tertiaires pour brûlés de Hamilton, au Canada, entre 2011 et 2020. Méthodologie: Les chercheurs ont procédé à l’analyse rétrospective des dossiers de patients admis à l’unité des brûlés du Hamilton General Hospital entre 2011 et 2020. Ils ont comparé des panneaux de sensibilité antibiotique d’agents pathogènes prélevés sur des tissus ou des écouvillons de plaies par brûlure et mis en culture à des agents pathogènes également mis en culture, mais prélevés chez d’autres patients brûlés ou non brûlés dont les dates d’hospitalisation se recoupaient. En fonction de chaque cas, ils ont réparti les agents pathogènes entre une transmission probable, possible ou peu probable ou une flore cutanée normale. Résultats: Les résultats des cultures de plaie de 173 patients brûlés étaient positifs, de même que ceux de 613 patients non brûlés inclus dans l’étude. Les patients brûlés avaient un âge médian de 52 ans, étaient surtout de sexe masculin (73%) et avaient des blessures par flamme (65%), sur une surface corporelle totale médiane de 18%. Ainsi, 18 patients (10%) présentaient une transmission probable et 54 (31%), une transmission possible. Le SARM (sept patients) et les staphylocoques à coagulase négative résistant à la méthicilline (quatre patients) étaient les agents pathogènes les plus responsables d’une transmission entre patients. Tant des patients brûlés que non brûlés étaient touchés. Conclusion: Le fardeau de la transmission entre patients ayant une plaie par brûlure positive à la culture était estimé entre 10% et 41%. Il faudrait prendre plus de précautions pour éviter la transmission des agents pathogènes entre patients afin de réduire la morbidité et la mortalité découlant des infections par brûlure. Il faudrait réaliser des études prospectives avec séquençage génomique et les corréler avec les résultats cliniques.

Keywords: burns; hospital acquired infection; infection; retrospective review.